Visages de la Coopérative : Caroline Martineau - CDRQ

Visages de la Coopérative : Caroline Martineau

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Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional du Québec souhaite présenter les visages qui la composent. 

Dans cet article, rencontre avec Caroline Martineau, conseillère principale en développement coopératif — finances.


À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Je possède plus de 13 années d’expérience en accompagnement aux entreprises, dont 9 années à la CDRQ. J’ai travaillé auparavant entre autres dans un Centre local de développement pour soutenir les groupes en démarrage. J’ai aussi pris part à différents projets collectifs et de mobilisation citoyenne.

Dans mon cheminement, j’ai poursuivi diverses formations pour me familiariser davantage avec les finances et l’analyse des entreprises d’économie sociale. On fait donc appel à moi notamment pour les mandats de reprise collective. Avec mes connaissances et mon expérience terrain, j’ai une bonne compréhension des différents enjeux du repreneuriat tels que les facteurs humains, économiques et légaux. De même, je maîtrise bien le secteur des coopératives de travailleurs actionnaires où j’ai la capacité à accompagner la négociation d’un partenariat gagnant-gagnant. Enfin, j’apprécie vulgariser mes acquis avec mes collègues et ma clientèle que ce soit sur les avantages fiscaux, les états financiers ou l’analyse de projet.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je m’intéresse aux projets de reprise collective et aux mandats de coopératives de travailleurs actionnaires. Le défi est de prendre des gens qui partent de zéro en entrepreneuriat pour les inciter à jouer un rôle de premier plan dans l’entreprise. Je suis donc amenée à devoir bien expliquer une multitude d’aspects d’affaires.

De même, je chapeaute des mandats l’accompagnement des relances et/ou du refinancement de certaines administrations. Cela demande une belle dose de créativité afin de pour proposer des changements au modèle d’affaires qui remettent l’organisation sur la voie de la rentabilité, et surtout, défendre ces projets devant les bailleurs de fonds.

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Les coopératives, ce n’est pas le pays des licornes où tout va toujours bien. Ce sont des entreprises comme les autres qui doivent elles aussi, assurer leur survie et leur pertinence sur le marché. En revanche, lorsqu’elles réussissent à prospérer et à croître adéquatement, elles contribuent à une société plus juste.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis toujours disponible pour aider mon équipe. On reconnait ma capacité à partager mes expériences, mes connaissances et à vulgariser des concepts comme le RIC et le REER-Coop !

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

En gros, je suis là pour soutenir les coopératives dans leurs projets et les accompagner dans le développement de leur entreprise. En tant que conseillère principale, j’ai aussi un rôle à jouer auprès de mes collègues. Je peux aider et former mon équipe aux meilleures approches en finances et avec les coopératives de travailleurs actionnaires. Enfin, je donne aussi différentes formations et webinaires auprès de nos clientèles.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

En œuvrant auprès de la CDRQ, j’ai le sentiment d’améliorer le monde dans lequel on vit. Après tout, chaque coopérative créée est une part de marché de moins au capitalisme !

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’ai une passion cachée pour l’autonomie alimentaire. Je possède d’ailleurs une fermette d’un hectare où on élève des bêtes pour la viande et on fait pousser des légumes, des fruits, des grains, etc.