Connaissez-vous votre marché? Étape 1

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Entrepreneurs (es) collectif, connaissez-vous bien votre marché?

Bien connaître sa clientèle quand on se lance en entrepreneuriat collectif est absolument essentiel. Voici une série de trois articles qui résument bien les étapes pour y arriver.  

Étape 1: Quels sont les comportements de votre clientèle?  

Comment se comporte votre clientèle?

Première étape pour créer votre plan d’affaires (ou un plan de marketing): faire un topo sur votre clientèle actuelle ou potentielle. 

Les caractéristiques

  • Caractéristiques démographiques : âge, sexe, emplacement géographique, revenu, scolarité, état civil, profession, langue, etc. 
  • Caractéristiques psychologiques : intérêts, valeurs, mode de vie, etc.
  • Comportements d’achat : à quel moment votre clientèle se procure-elle le type de produit ou service que vous vendez? À quel rythme? Qu’est-ce qui la préoccupe davantage : le prix, la qualité, la fiabilité, la renommée, la rapidité de livraison, la présentation? Achète-elle principalement en ligne ou préfère-elle un service en personne? Combien dépense-elle? Avez-vous des résultats de sondages de satisfaction 

Le volume

Ensuite, il est intéressant de quantifier votre clientèle. Vous pouvez vous questionner sur : 

  1. Combien de transactions avez-vous réalisées jusqu’à maintenant? Quelles sont vos prédictions ou vos objectifs de vente pour la prochaine année? 
  2. Quelle est votre capacité de vente en fonction de vos ressources 
  3. Combien de personnes vous suivent sur les réseaux sociaux? Combien sont abonnées à votre infolettre? À quoi ressemble le trafic sur votre site Web? Avec vos actions de communication et marketing, combien visez-vous pour vos communautés numériques dans un an? 
  4. Combien d’individus habitent dans la ville ou le secteur de votre entreprise? 
  5. Combien de gens peuvent voir vos publicités? 

Bref, en sachant combien de personnes interagissent (ou pourraient interagir) avec votre entreprise, il est plus facile de déterminer vos objectifs d’affaire.

Quelques outils et astuces

Enfin, pour rassembler ces informations, n’hésitez pas à poser des questions à votre clientèle. Les médias sociaux, les groupes de discussion et les sondages sont des façons efficaces de pouvoir interagir sur vos produits, vos services, votre personnel, vos heures d’ouverture, etc. 

Cela vous permet également de vérifier la satisfaction à l’égard de votre entreprise et si l’expérience que vous offrez est adéquate. Vous verrez, vos clients seront contents de s’exprimer et surtout de se sentir écoutés.  

Comment trouver des données sur vos clientèles 

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Connaitre son marché et ses concurrents

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Entrepreneurs (es) collectifs, connaissez-vous votre marché?

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Étape 3: Qui sont vos concurrents?  

Analyser sa concurrence

La troisième étape: connaître vos principales entreprises concurrentes. En effet, pour être en mesure de savoir ce que votre clientèle recherche ou ce qui l’amène dans votre commerce, vous devez avoir une vue sur ce que les autres proposent. Que ce soit l’efficacité de votre service, le choix de vos produits, votre expertise, vos marques, déterminez pourquoi votre clientèle interagit avec votre organisation plutôt qu’une autre. 

Types d'entreprises concurrentes

  • Entreprises concurrentes directes : Elles offrent les mêmes produits ou services que les vôtres à la même clientèle et sur le même territoire. 

 

  • Entreprises concurrentes secondaires ou indirectes : Ces entreprises offrent des produits et services légèrement différents des vôtres ou ciblent une autre clientèle, mais sur le même territoire que vous. 

 

  • Entreprises concurrentes de substitution : Elles offrent des produits et services distincts des vôtres, mais ciblent la même clientèle et sur le même territoire que vous. 

En outre, vous pouvez faire la liste des concurrentes et résumer tout ce qui inciterait votre clientèle à choisir (ou à ne pas choisir) chaque entreprise sur votre liste. Par exemple, les incitatifs peuvent être :  

Votre proposition de valeur

Une fois les entreprises concurrentes bien repérées, il faut définir ses avantages concurrentiels qui peuvent comprendre la qualité, le prix, le réseau de distribution, le service à la clientèle, les technologies utilisées, etc. Pour ce faire, demandez-vous: quels sont nos points forts par rapport à la concurrence et quels sont les points sur lesquels vous voulez vous concentrer?  

Propulsez votre entreprise collective avec notre équipe

Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour réaliser tout ce travail, n’hésitez pas à faire appel à nos services. Selon vos besoins, votre rythme et votre contexte, les interventions de notre équipe visentàclarifier le positionnement actuel de votre organisation, identifier les forces motrices ou encore, déterminer le profil stratégique de votre entreprise. 

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Entrepreneurs collectifs, connaissez-vous bien votre marché?

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Étape 2 :  Quel est votre marché?  

Dans quel marché se situe ma clientèle

La deuxième étape est d’apprendre à connaître votre marché pour savoir dans quel environnement évolue votre clientèle. Il pourrait être judicieux de rassembler les informations suivantes. 

Votre secteur d’activité 

Dans quel domaine votre entreprise réalise-t-elle ses opérations? Quelles sont les caractéristiques de ce domaine? Comment se distingue-t-il? Vous pouvez chercher ces informations dans des bases de données en ligne, notamment gouvernementales, sectorielles, canadiennes et américaines.

Notez que les secteurs d’activité correspondent aux définitions du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN). 

Les dernières tendances  

Quelles sont les nouvelles technologies utilisées dans votre domaine? Quels sont les principaux éléments d’innovation? Est-ce qu’il y a eu l’arrivée de nouvelles entreprises dans le marché? Connaissez-vous les facteurs clés de succès? Les études de marché sont des outils à ne pas négliger pour déceler les opportunités dans votre domaine. 

Votre part de marché  

La part de marché représente la part occupée par une entreprise sur un marché par rapport à ses concurrents. Elle peut être calculée en volume selon le nombre de produits ou services vendus ou en valeur selon le chiffre d’affaires réalisé par notre organisation en comparaison au marché. On peut aussi se questionner sur combien sont prêtes à payer votre clientèle pour le type de produit ou services que vous vendez? Quelle part de son budget consacre-elle à ce besoin? 

Comment présenter mes recherches

Pour échanger sur votre marché avec votre équipe ou encore votre conseil d’administration, pensez à regrouper les informations. De quelle manière? 

La matrice FFOM

Est-ce que les têtes dirigeantes de votre entreprise connaissent bien votre marché? La matrice FFOM consiste à représenter visuellement les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de votre organisation. Elle donne une vue d’ensemble de votre entreprise. Pour réaliser ce type d’analyse, vous pouvez regrouper les informations en vous demandant : 

  • Quels sont vos points forts? En quoi votre entreprise se démarque-t-elle? Qu’est-ce qui suscite votre fierté? 

 

  • Quels points pourriez-vous améliorer? Quels sont les facteurs qui vous rendent vulnérables? 

 

  • Quels sont vos objectifs à long terme? Quels sont les changements qui pourraient être bénéfiques? 

 

  • Quelles tendances sont à surveiller? Quels sont les obstacles qu’elles pourraient susciter? 

Rappelez-vous que vos forces et faiblesses sont des facteurs internes à votre organisation, tandis que les opportunités et les menaces sont des facteurs externes. 

L'analyse PESTEL

C’est un outil d’analyse stratégique qui permet d’identifier et de mesurer les éléments susceptibles d’impacter son activité et son développement. PESTEL est l’acronyme des 6facteurs dinfluence de l’environnement externe: politique, économique, socioculturel, technologique, environnemental et légal. En outre, vous pouvez regrouper les informations en vous demandant : 

  • Quelles sont les décisions politiques en lien avec notre organisation

 

  • Quels facteurs économiques impactent nos clientèles

 

  • Quelles caractéristiques sociales influencent le pouvoir d’achat de vos membres 

 

  • Quelles nouveautés technologiques sont susceptibles de perturber le marché 

 

  • Est-ce qu’il y a des facteurs liés à l’environnement qui influencent la manière d’exercer vos activités 

 

  • Quelles lois ou quels règlements impactent le cadre légal dans lequel évolue votre entreprise? 

Bref, cette analyse externe permet didentifier les facteurs susceptibles davoir un impact positif ou négatif sur les activités de votre entreprise. Elle guide aussi la prise de décisions stratégiques. 

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Les fermes coopératives: un modèle de plus en plus populaire

Les fermes coopératives: du coeur à la terre

Les fermes coopératives: du coeur à la terre

À chaque année, aux quatre coins du Québec, de petites et moyennes entreprises agricoles voient le jour sous la forme de coopératives. Des modèles derrière lesquels se trouvent toujours des gens de cœur, motivés par leur amour de la terre, des gens et du travail d’équipe.

Il y a le goût de travailler à l’extérieur, la satisfaction de produire des aliments sains pour nourrir la population, le désir d’être son propre patron… Il y a aussi, souvent, des considérations écologiques et, pour ceux tentés par l’idée d’une coopérative, le désir de travailler en équipe et de se partager les responsabilités, facilitant ainsi un meilleur équilibre travail-famille et vie sociale. 

« L’entrepreneuriat collectif permet la mise en commun des forces et des compétences de chacun des membres. Et cela peut réduire considérablement la charge mentale. »

Jacynthe Beauregard, coordonnatrice en support aux entreprises collectives en production agricole à la CDRQ

Des démarches nombreuses, un enracinement profond

Démarrer une coopérative est toujours l’affaire de beaucoup de persévérance et de volonté. Mais il s’agit bien souvent de projets de cœur qui, selon les statistiques, ont plus de chances que les modèles incorporés de durer. Les démarches sont nombreuses, mais l’enracinement est profond. À noter : 80% des coops passent le cap des trois ans comparativement à 48% des entreprises privées, selon une recherche du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) parue en 2022.

Ainsi, les gens derrière les fermes coopératives qui voient le jour ont assurément fait preuve de beaucoup de détermination au cours de leurs démarches de démarrage, mais les résultats sont aussi inspirants que variés.

Accès à la terre et aux différents programmes de soutien financier, équité entre anciens et nouveaux membres, travail saisonnier… les défis pavent bien souvent les démarches des gens qui se lancent dans un tel projet.

Mais des solutions existent. Par exemple, il existe peut-être des subventions qui répondraient à votre situation, des organisations de financement que vous ne soupçonniez pas, ou encore une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA) que vous pourriez joindre.

“Le modèle coopératif est souvent privilégié par plusieurs nouveaux aspirants agriculteurs. Il est généralement plus accessible et pérenne.”

Jacynthe Beauregard
Jacynthe_Beauregard

Profil des fermes coopératives

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Visages de la Coopérative : Camille Fuchs

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional du Québec souhaite présenter les visages qui la composent. 

Dans cet article, rencontre avec Camille Fuchs, conseillère en développement coopératif.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Cela fait une douzaine d’années que je suis sur le marché du travail depuis l’obtention d’une maitrise en administration.

J’ai cumulé pas mal expérience, notamment dans les domaines du commerce de détail et de la restauration. Mon parcours professionnel est composé d’une variété d’expériences (ressources humaines, études de faisabilité, analyse de données, etc.), avec comme résultat de profiter aujourd’hui d’une grande polyvalence et d’agilité comme conseillère en développement coopératif.

De plus, ayant travaillé ailleurs dans le monde, je détiens certaines connaissances en ce qui a trait aux différentes cultures de travail existantes. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

J’aime mener à terme des projets dans l’optique d’avoir le meilleur impact possible sur les gens. Comme, par exemple, mon projet en Inde qui a permis à des personnes de se sortir de leur précarité financière tout en s’éamancipant.  

De manière générale, réussir à apprendre et à me former rapidement pour être le plus vite possible autonome dans ma fonction. Cela fait maintenant deux ans que je suis à la CDRQ, et je peux dire que j’ai acquis énormément de compétences et de connaissances. Et plus concrètement, mon plus grand succès serait le projet de cuisine mutualisée à Montréal avec la MC2M. 

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Les coopératives, ce n’est pas le pays des licornes où tout va toujours bien. Ce sont des entreprises comme les autres qui doivent elles aussi, assurer leur survie et leur pertinence sur le marché. En revanche, lorsqu’elles réussissent à prospérer et à croître adéquatement, elles contribuent à une société plus juste.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Que je suis facile d’approche, rapide, efficace, que que je dis oui à tout et que j’aime son travail! 

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

J’accompagne et je soutiens le démarrage et le développement d’entreprises collectives. Je les aide dans leur recherche de financement. J’anime également des webinaires afin de les former sur différents sujets liés au monde du développement coopératif.  

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime mes collègues, j’aime le sentiment que tout le monde est là pour s’aider. Je vois que la CDRQ veut aller plus loin et j’aime faire partie de cette vision.  

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Renverser des situations désastreuses en belles opportunités ! 

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Logo coop Merci La Mie

Merci la mie : objectif de financement participatif dépassé !

Le projet

Offert par la CDRQ et le CQCM, le programme Effet Coop vise à donner un petit coup de pouce à des entreprises qui veulent continuer de croitre grâce à un projet prometteur. Celui de Merci la mie ? Que Casimir Belleau, boulanger originaire d’Alma, aille en France suivre un stage à l’École internationale de boulangerie, l’une des plus réputées au monde.

Après ce stage, qui se déroule du 13 mars au 21 juin 2023, M. Belleau prendra les rênes de Merci la mie dont la vision rejoint tout à fait celle du boulanger. Soit de devenir une référence en matière d’excellence et de développement de produits de boulangerie, de pains biologiques et de viennoiseries à saveur régionale.

Image tirée de la page Facebook de la coop Bizz

LES RETOMBÉES

Le meilleur pain de la région !

Assurément, la formation que Casimir Belleau suit actuellement contribuera à amener encore plus loin le succès de cette entreprise. D’ailleurs, le pain de la boulangerie s’est mérité le titre du meilleur pain du Saguenay-Lac-Saint-Jean en novembre 2022 dans le cadre d’un concours organisé par les journaux Le Quotidien / Le Progrès. Une première position gagnée grâce notamment à l’aspect doré du pain, à son côté craquant et sa cuisson parfaite.

Optimiser les techniques

Une partie de la somme amassée grâce à la campagne sur le site de La Ruche servira à l’achat d’une diviseuse de pâte. Cet outil permettra de sauver du temps et contribuera ainsi à un meilleur rendement économique.

Le programme EFFET COOP

 Anciennement, nommé programme Coup de cœur, il s’agit d’une initiative du CQCM. Coordonné par la Coopérative de développement régional du Québec, le programme vise à offrir une bourse à une coopérative qui aura atteint son objectif de financement participatif sur La Ruche. En effet, l’objectif est de soutenir les coopératives qui font appel au financement participatif comme source complémentaire pour leur démarrage ou leur développement.

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CDRQ développement durable

La CDRQ s’engage dans une démarche de développement durable

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La CDRQ déploie son expertise dans trois secteurs stratégiques

La production agricole, le tourisme et la reprise collective sont des sujets déjà bien connus de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ), mais pour lesquels l’organisation a récemment dédié des ressources et une structure plus définie. Voici comment.  

Dans son Programme de soutien à l’économie sociale – volet 2, le ministère de l’Économie, Innovation et Énergie a déterminé plusieurs projets et secteurs-clés sur lesquels miser afin de consolider et multiplier les initiatives d’économie sociale. Le ministère a également établi, pour chaque projet, quels seraient lorganisme porteur et les partenaires initiaux.  

Reprise collective des PME québécoises

Cette forme de repreneuriat gagne de plus en plus d’adeptes. À raison. Il s’agit d’une façon de pérenniser des entreprises qui, souvent, représentent bien plus qu’une source de profit aux yeux de leurs propriétaires et des employés. La reprise collective permet en effet d’éviter la disparition d’une entreprise, de préserver des emplois tout en favorisant le développement économique.  

La reprise collective n’est pas un nouveau dossier pour la CDRQ, et forte de son expérience en la matière, elle a été nommée organisme porteur. Son objectif ? Développer une expertise encore plus fine afin d’encore mieux accompagner les personnes que cette avenue pourrait intéresser. C’est pourquoi la Coopérative a récemment engagé Mme Soda Diack à titre de coordonnatrice en reprise collective. 

Soda Diack - Coordonnatrice en reprise collective

Dotée d’une maîtrise en finances et d’une maîtrise en sciences (M.sc.) en finances corporatives. Mme Diack possède plus de huit années d’expérience dans l’accompagnement d’individus, d’entrepreneurs, de gouvernements et de ONG pour des mandats en conseils stratégiques financiers. Le mandat de Mme Diack consistera, entre autres, à accompagner les entrepreneurs et collaborer à la validation de la qualité des dossiers via la coordination des travaux de l’équipe de conseillers affectés aux promoteurs. 

Dans le contexte actuel de défi démographique au Québec dû au vieillissement de la population et au départ à la retraite des dirigeants de PME, il est vraiment important de mettre en place un écosystème de sensibilisation et d'accompagnement à la reprise collective afin de saisir le plein potentiel de ce secteur et donc de répondre à certains enjeux sociaux et économiques du Québec.
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Soda Diack
Coordonnatrice en reprise collective

Vitalisation des territoires par l'entrepreneuriat collectif en tourisme et en loisirs

Pour rendre les régions plus attrayantes aux yeux des touristes, de la main-d’œuvre et des nouveaux résidents, la mise en œuvre de stratégies et de solutions collectives est une piste vraiment prometteuse. Il existe déjà plusieurs exemples d’initiatives collectives dans ce secteur d’activité, certains, comme le Géo Parc de Gaspé et la Vallée du bras du Nord, auxquels la CDRQ a déjà contribué d’ailleurs. 

Mais dans la perspective où encore plus d’efforts seront déployés afin de rendre plus accessibles des actions collectives – la mutualisation de ressources et de services, par exemple – la CDRQ a engagé, en février dernier, Mme Andrée Pelletier, coordonnatrice tourisme. Son rôle ? Soutenir notamment les entrepreneurs dans une démarche de développement ou d’expansion, coordonner les travaux d’une équipe de conseillers affectés à un groupe de promoteurs et organiser une connaissance sectorielle stratégique au sein de la CDRQ.

Andrée Pelletier - Coordonnatrice secteur tourisme

Comptant plus d’une vingtaine d’années d’expérience en conception et en gestion de projets, Mme Pelletier a fait sa marque dans les domaines de la culture, de l’entreprenariat, du tourisme et de la santé. Possédant des études en animation et recherches culturelles ainsi qu’en gestion de projets, Mme Pelletier peut également miser sur une solide expérience comme entrepreneure, ayant fondé deux entreprises par le passé. Très heureuse de renouer avec un secteur qu’elle connait bien, Andrée Pelletier estime qu’il s’agit-là du “plus beau secteur stratégique !”

La dimension collective est omniprésente dans ce secteur avec quelques coopératives et surtout, un très grand nombre d'OBNL à vocation marchande.
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Andrée Pelletier
Coordonnatrice secteur tourisme

Production agricole

“Le modèle coopératif est souvent privilégié par plusieurs nouveaux aspirants agriculteurs, estime Jacynthe Beauregard, à la CDRQ depuis deux ans et nouvellement coordonnatrice en support aux entreprises collectives en production agricole. Il est généralement plus accessible et pérenne.” De fait, selon le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, depuis 20 ans, plusieurs initiatives d’entrepreneuriat collectif ont vu le jour avec ce type de modèle d’affaires. C’est la raison pour laquelle le Ministère a choisi d’investir encore plus dans ce secteur, afin de multiplier les exemples de systèmes alimentaires durables et de proximité.  

Le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) est l’organisme porteur de ce dossier. Mais la CDRQ, partenaire initial, travaille également à celui-ci et a mandaté Mme Beauregard pour accompagner les entrepreneurs agricoles dans leurs démarches, pour rendre l’information accessible et compréhensible, le tout dans le but de contribuer à la création, au développement ou à la continuité d’initiatives agricoles collectives. 

Jacynthe Beauregard - Coordonnatrice en support aux entreprises collectives en production agricole

Jacynthe_Beauregard

Détentrice d’un DEC en productions animales de l’Institut de technologies alimentaires du Québec ainsi que d’un MBA à l’Université de Sherbrooke, Jacynthe Beauregard cumule beaucoup d’expérience en soutien et coaching aux entreprises, ayant travaillé notamment pour Développement économique Canada, le CLD de Longueuil et Développement économique de l’agglomération de Longueuil.

Nous sommes vraiment heureux de pouvoir développer nos champs d’expertise dans des secteurs privilégiés de l’entrepreneuriat collectif. Nous sommes persuadés qu’en investissant nos efforts et en dédiant des ressources à ceux-ci, nous serons encore plus à même d’accompagner les entrepreneurs et de mener à bien des projets prometteurs.  
Photo de R. Mathieu Vigneault, directeur général
R. Mathieu Vigneault
Directeur général - CDRQ

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Reprise collective - Les Bouquinistes Saguenay

Reprise collective: l’exemple des Bouquinistes

En tant que propriétaire, céder à nos employés une entreprise qu’on a eue à cœur pendant plusieurs années peut s’avérer un véritable soulagement. Et un défi emballant pour les travailleurs!

Parcours d’une petite librairie au grand cœur. 

Ayant pignon sur rue depuis une quarantaine d’années, la librairie indépendante Les Bouquinistes, à Chicoutimi, fait résolument partie du patrimoine culturel de la région, et même, pourrait-on dire, de son ADN.  

Uniques actionnaires depuis quelques années déjà, Laval Martel et Anne Le May sont maintenant à la retraite. Mais lorsqu’ils ont commencé à songer à se retirer, pas question pour eux de laisser la librairie aux mains de n’importe qui. Cette entreprise dont ils avaient été fondateurs était beaucoup trop importante pour eux. Leur souhait ? Que les employés la rachètent. 

Quelques données sur l'entreprise

Librairie Les Bouquinistes  

392, rue Racine, Chicoutimi

Inventaire : Plus de 20 000 livres dont une vaste collection d’ouvrages québécois 

Fondation : 1979  

Statut : Coopérative de solidarité (l’entreprise est passée de Inc. à une coopérative en 2021) 

Nombre de membres : 250  

Le défi initial

Que l’entreprise perdure et soit prise en main par des gens ayant à cœur sa mission après un départ à la retraite.  

Le plan de départ

Que les employés ou un employé rachètent la librairie.  

La solution finale

La reprise collective et la création d’une coopérative de solidarité. 

Une reprise collective sous le signe de la solidarité

Shannon Desbiens est libraire depuis 14 ans aux Bouquinistes. C’est vers lui que Anne et Laval se sont tournés lorsqu’ils ont planifié prendre leur retraite. “Quand ils ont voulu vendre, ils m’ont demandé si je serais prêt à l’acheter, explique Shannon. Mais je ne me sentais pas vraiment la fibre entrepreneuriale.” 

Shannon_Desbiens_les_Bouquinistes
Shannon Desbiens

Finalement, c’est le modèle de coopérative de solidarité qui s’est distingué. Anne Le May a fait ses recherches et a récolté pas mal d’information. En 2019, le Centre de transfert des entreprises du Québec, le CTEQ, a contribué au départ du projet, avec par la suite des conseillers de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ).  

Pour Shannon, le modèle coopératif lui permettait de miser sur ses forces ainsi que sur celles d’une équipe. “Je trouvais ce modèle plus égalitaire et diversifié, dit-il. Ce que j’aimais aussi, c’est le sentiment de pouvoir quitter et que la librairie perdurerait quand même. Ça m’enlevait de la pression sur les épaules.” 

La coopérative de solidarité était la meilleure option car, en élargissant le cercle de membres, avec des membres de soutien et utilisateurs, on allait chercher davantage de mobilisation et encore plus d’expertises différentes, pour une gouvernance encore meilleure de l’entreprise.
Dominic Deschênes
Dominic Deschênes
Directeur régional CDRQ - Bureau Saguenay-Lac-Saint-Jean - Côte-Nord

Les défis

Un projet telle qu’une reprise collective implique nécessairement quelques défis. Dans le cas de la librairie Les Bouquinistes, l’entreprise était en bonne santé financière, son personnel était engagé et compétent, elle était bien implantée dans son milieu et elle avait depuis longtemps gagné l’affection de la communauté.  

Mais il y a eu néanmoins quelques défis à relever lors de la reprise collective. Voici les principaux : 

Le manque d’expérience en affaires ainsi que le manque de connaissances du modèle coopératif des repreneurs

PISTES DE SOLUTION : 

  • Former une équipe composée d’expertises et de forces complémentaires 
  • Aller chercher de l’aide auprès d’experts 
  • S’informer et poser des questions 

Des négociations longues et parfois complexes entre les cédants, les repreneurs et les institutions financières

PISTES DE SOLUTION : 

  • Multiplier les occasions de communiquer entre les parties 
  • Aller chercher de l’aide auprès d’experts 
  • S’armer de patience et rester mobilisé 
La fusion entre le Inc., et la coopérative est relativement complexe sur le plan fiscal.  Plusieurs experts ont été nécessaires tout au long du projet – notaire, fiscaliste, avocat – et il y a eu bien des négociations entre les cédants, les repreneurs et les institutions financières impliquées. Bref, cet aspect du projet a nécessité pas mal de temps et de rigueur.
Geneviève Demers
Geneviève Demers
anciennement directrice générale des Bouquinistes et maintenant conseillère en développement coopératif à la CDRQ 

Le découragement ponctuel de l’équipe, accentué par la durée de la démarche

PISTES DE SOLUTION : 

  • Ne pas hésiter à demander du soutien auprès des autres, collègues et conseillers 
  • Assurer une communication transparente et régulière entre les acteurs impliqués dans la démarche 
  • Se rappeler de notre objectif final et les raisons pour lesquelles on y tient  

La compréhension et l’assimilation du changement de culture d’entreprise par les travailleurs 

PISTES DE SOLUTION : 

  • Réitérer la raison d’être de l’entreprise et les valeurs de la coopérative 
  • Solliciter régulièrement l’avis des membres travailleurs 
  • Être à l’écoute les uns des autres 

L'accompagnement de la CDRQ

Voici les principales actions menées par les conseillers et le directeur régional Saguenay Lac-Saint-Jean/Côte-Nord de la CDRQ pour accompagner les cédants et les repreneurs dans la démarche de reprise collective.  

  • Valider l’intérêt des cédants à vendre à une coopérative et qu’elle réponde aux besoins du cédant.  
  • Évaluer la préfaisabilité du projet en coop et identifier les principaux enjeux. 
  • Évaluer l’intérêt des repreneurs à créer une coopérative pour racheter l’entreprise.  
  • Évaluer la faisabilité du projet sur le plan financier | Faire des prévisionnels.  
  • Accompagner dans l’élaboration du plan d’affaires et du montage financier préliminaire. 
  •  Apporter un soutien à la création légale de la coopérative, aux règlements, l’assemblée de fondation et formation du CA. 

Les facteurs de réussite

Une bonne préparation de la part des cédants et des repreneurs : s’informer, faire appel aux ressources existantes, déterminer les étapes du projet, planifier, etc.

Quand on m’a demandé de devenir membre utilisateur, j’ai tout de suite accepté. Je tenais à la librairie et je ne voulais pas la perdre. Au début, il y avait beaucoup de réunions car il y avait beaucoup de choses à faire et à apprendre. Ça n’a pas toujours été évident, mais on était bien soutenu, notamment par Geneviève Demers. Et le fait d’être plusieurs dans ce projet aidait car quand l’un commençait à se décourager un peu, les autres l’encourageaient. J’aime aussi le principe de la coop car j’aime sentir que je suis partie prenante. Je suis secrétaire sur le CA depuis un peu plus d’an et je suis très optimiste quant à l’avenir de la librairie. Les choses vont vraiment bien !

Isabelle Blier, membre utilisatrice

Les résultats

Grâce au travail assidu de Laval Martel et Anne Le May, la librairie Les Bouquinistes était très bien implantée dans son milieu et connaissait déjà un franc succès. Avec la création de la coopérative, l’entreprise continue de croitre, tant sur le plan de la rentabilité que celui de la notoriété.  

Au printemps 2021, lorsque la coopérative a lancé un appel pour recruter des membres de soutien, la réponse ne s’est pas fait attendre ! “On a amassé quelque 50k$ assez rapidement !”, illustre Geneviève Demers, ex-dg de la librairie et maintenant conseillère en développement coopératif à la CDRQ. 

Les affaires vont très bien. Je pense que ce succès ne dépend pas que de notre modèle d’affaires, mais beaucoup de la pandémie qui semble avoir ravivé l’amour des gens pour les livres.
Gabrielle_Simard_Les_Bouquinistes
Gabrielle Simard
Coordonnatrice à l'administration des Bouquinistes

Par ailleurs, avec le temps, l’expérience a fait son œuvre dans l’équipe. “On s’est fait la main et on est devenus de meilleurs gestionnaires, affirme Gabrielle. Maintenant, on tient des rencontres avec les membres aux deux mois alors qu’au début, on devait se rencontrer à chaque semaine.”  

Des projets pour l’avenir ?  “Continuer à apprendre à bien maitriser tous les aspects de la coopérative et rafraîchir un peu l’aménagement de la librairie.”  

Les ressources

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Coopératives et économie circulaire : un mariage naturel

Une recherche publiée récemment a mis en lumière la place qu’occupe l’économie circulaire au sein des coopératives du Québec.

Voici les constats.

 

L’objectif de cette initiative ? Savoir dans quelle mesure les coopératives de la province, tous secteurs confondus, appliquaient les principes d’économie circulaire. “De par leur nature et les valeurs auxquelles elles adhèrent bien souvent, les coopératives apparaissaient comme des porteuses naturelles de l’économie circulaire”, indique Evan Murray, directeur régional à la CDRQ et personne-ressource dans le cadre de cette recherche.  

Il existe plusieurs stratégies illustrant l’économie circulaire, comme la mutualisation des ressources, la réduction du gaspillage, l’utilisation de matériel usagé pour la fabrication, l’exploitation d’énergies renouvelables, etc. 

La recherche qui a été menée a permis de confirmer que de nombreuses coopératives qui avaient été ciblées appliquaient bel et bien une ou plusieurs de ces stratégies, parfois même sans le savoir ou le nommer ainsi.

Evan Murray - Directeur régional - CDRQ

Et après ?

“Avec cette recherche, une première brique vient d’être posée”, estime le directeur régional. Mais le travail se poursuit: des étudiants du HEC ainsi que des intervenants du TIESS (Territoires innovants en économie sociale et solidaire) travaillent actuellement à concevoir des outils d’information et de bonnes pratiques destinés aux praticiens ayant pour mandat de conseiller et d’accompagner les entreprises et les organismes dans la mise en oeuvre d’initiatives en développement durable.

Sur la bonne voie

Un sondage de la CQCM en 2019 auprès de 15 fédérations coopératives indiquait que 85% d’entre elles souhaitaient inclure des pratiques d’économie circulaire et de développement durable dans leurs futurs plans d’action.  

12 stratégies d'économie circulaire

Prendre en compte dès le départ des impacts environnementaux potentiels  

Pour une meilleure gestion des ressources

Des stratégies commerciales et des modèles d’échanges pour maximiser l’usage des biens et des produits 

Contenu de va-et-vient

Achat de la fonction et non du produit

L’optimisation des ressources par les entreprises industrielles

Pour avoir plus d’explications quant à ces stratégies et pour en apprendre davantage sur l’économie circulaire, consultez le site Portail Coop – HEC Montréal

Source – Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire

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Visages de la Coopérative : Maxime St-Laurent

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Maxime St-Laurent, directeur des communications et du service aux membres. 

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Mon parcours professionnel et académique combine l’histoire, les sciences politiques, la communication et le marketing. Les deux premiers domaines ont servi à asseoir mes connaissances ainsi que mon esprit critique alors que les deux derniers sont à la genèse de ma vie professionnelle. À tout ceci s’ajoute une expertise de l’industrie touristique québécoise dans laquelle j’ai joué plusieurs rôles tant en première ligne qu’au niveau de la promotion et du numérique. C’est au cours de mon passage dans cette industrie et, un peu plus tard, dans une agence, que j’ai développé mon intérêt pour le marketing numérique et le storytelling.

Depuis maintenant plus de 20 ans et fort du cumul de toutes ces expériences, je suis en mesure d’aborder sans crainte les différents défis que doivent relever les entreprises. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Avec le temps, j’ai pris plaisir à piloter de front plusieurs projets et ce, tel un chef d’orchestre avec plusieurs partitions. Bien sûr, on me sollicite pour des questions de communication et de marketing, mais je crois avoir développé, au fil des années, une habileté pour bien lire les organisations et leurs composantes internes. Cela ne fait que trois ans que je suis à la CDRQ et il reste beaucoup de travail à accomplir. En revanche, je suis plutôt fier, au début de la pandémie, d’avoir agilement consolidé les communications internes avec nos membres. C’était une occasion évidente de demeurer une organisation pertinente à leurs yeux et d’assurer une réponse rapide à leurs préoccupations. 

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

J’aimerais lui dire que la mission de la CDRQ est noble. 

Tes collègues disent de toi que tu es…

On me dit que j’affectionne les choses menées rondement et sans trop de dentelles.  

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Je pilote l’ensemble des communications internes et externes de l’organisation de manière à la positionner avantageusement auprès de nos membres, des entreprises collectives et de l’écosystème en développement d’entreprises. 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’apprécie œuvrer pour notre organisation entre autres pour tout ce que l’on peut y réaliser au bénéfice des entreprises de nos régions. 

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je dispose de beaucoup de connaissances concernant la culture populaire, connaissances qui, malheureusement, ne servent à rien au quotidien ou dans mon travail.  

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Bœuf Québec regroupe ses forces

Création d'une nouvelle coopérative de producteurs agroalimentaire

Aujourd’hui, 22 février 2023, la chaîne de valeur alimentaire du Québec gonfle ses rangs avec la création de la coopérative de producteurs Bœuf Québec. Regroupant les éleveurs québécois de veaux d’embouche et de bouvillons, la nouvelle entreprise collective vise à rentabiliser la production de ses membres et accroître les ventes du bœuf québécois dans la province. 

Travailler ensemble

La mise sur pied de la coopérative de producteur Bœuf Québec est le fruit d’un désir commun : améliorer la rentabilité des producteurs et accroître les parts de marché du bœuf québécois auprès des consommateurs. Et, pour y parvenir, il était plus avantageux aux éleveurs de bouvillons et aux éleveurs de veaux d’embouche du Québec de travailler ensemble que séparément. C’est pourquoi de concert, ils donnent naissance à la coopérative afin d’instaurer un nouveau modèle d’affaires. 

« Nous croyons que la coopérative de producteurs Bœuf Québec est le meilleur véhicule pour assurer la pérennité des éleveurs québécois de bouvillons et de veaux d’embouche, car elle nous permet de travailler ensemble à créer de la valeur et à augmenter notre production. De la sorte, il nous sera plus facile d’accroître notre productivité afin de répondre à la demande des consommateurs, d’améliorer notre compétitivité face à la concurrence et d’assurer une concertation entre tous les acteurs de la chaîne de valeur de Bœuf Québec. »

Jean-Sébastien Gascon, directeur général de Bœuf Québec

Une coop de bénéfices

Pour assurer le succès de sa vision d’affaires collective, Bœuf Québec a recouru aux services de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) lors de la création de la coopérative de producteurs. Fort du regroupement et de la stratégie qui l’accompagne, les avantages de la coopération vont au-delà du désir commun des deux organisations : 

  • Parler d’une seule voix 

La nouvelle coop regroupe la grande majorité de la production de bouvillons du Québec ; 

  • Stimuler la mise en marché 

Un pan important de l’industrie agricole mutualise la mise en marché de sa production en choisissant la formule coop pour y parvenir ; 

  • Consolider la qualité et augmenter la rentabilité 

La création de la coop vise à augmenter la qualité de la production bovine québécoise et améliorer la rentabilité de tous les acteurs de la chaîne de valeur ; 

  • Construire une autonomie alimentaire 

La mutualisation des éleveurs au profit de la mise en valeur du bœuf québécois est autre jalon pour construire l’autonomie alimentaire québécoise ; 

  • Développer durablement 

Une planification stratégique est réalisée en adoptant les principes de développement durable et en édifiant les standards de qualité de l’élevage en utilisant ceux parmi les plus hauts de l’industrie. 

Assemblée de création

L’assemblée générale d’organisation de la Coopérative Bœuf Québec se tient aujourd’hui à l’Hôtel le Dauphin de Drummondville de 13 h 00 à 15 h 30. Pour devenir membre, toute personne ou société doit souscrire 200 parts sociales de dix dollars (10 $) chacune (2000 $ au total). 

Logo Bœuf Québec

Bœuf Québec est l’alliance entre la Société des parcs d’engraissement du Québec, qui rassemble 95 % de la production québécoise de bouvillons, et les partenaires de la filière pour mettre en marché le bœuf élevé au Québec en garantissant une traçabilité de la ferme à la table. 

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La coop BIZZ atteint son objectif de financement participatif

L’épicerie coopérative BIZZ a reçu une bonification de son financement participatif sur La Ruche, grâce au programme Effet Coop. Offert par la CDRQ et le CQCM, ce programme permet de toucher 10% additionnel, conditionnel à la réussite de la campagne. Découvrez cette coopérative de solidarité en alimentation locale en plein cœur du centre-ville de Chicoutimi. Sensible à l’alimentation des jeunes, BIZZ souhaite mettre en place des ateliers pratiques en cuisine avec des ingrédients locaux et des recettes délicieuses, saines et économiques.

Le projet de BIZZ

Bizz c’est avant tout un projet soutenu par la communauté porté par la clientèle, le personnel, ainsi que par les producteurs et transformateurs de la région. La mission de l’épicerie indépendante est axée sur les saines habitudes de vie, la santé collective, la réduction des déchets, le développement durable et l’autonomie alimentaire de la population.

Selon cette coop, la communauté étudiante est à une étape cruciale de son cheminement où il est important de développer des compétences culinaires. En effet, de saines habitudes alimentaires favorisent une santé optimale mais contribuent aussi à soutenir la réussite scolaire. En quittant le milieu familial, il n’est pas toujours évident de concilier une alimentation saine avec un petit budget. C’est à ces enjeux que BIZZ coop souhaite contribuer en plus d’y ajouter l’aspect de l’achat local en favorisant les ingrédients produits dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean.

Image tirée de la page Facebook de la coop Bizz

LE PROGRAMME EFFET COOP

Connaissez-vous le programme EFFET COOP ? Anciennement, nommé programme Coup de cœur, il s’agit d’une initiative du CQCM. Coordonné par la Coopérative de développement régional du Québec, le programme vise à offrir une bourse à une coopérative qui aura atteint son objectif de financement participatif sur La Ruche. En effet, l’objectif est de soutenir les coopératives qui font appel au financement participatif comme source complémentaire pour leur démarrage ou leur développement.

Pour Bizz, la CDRQ soutient le projet par une subvention de 2000 $, conditionnelle à la réussite de la campagne. En outre, la campagne de financement participatif a été un réel succès ! En effet, la coop a amassé plus de 34 600 $, en dépassant leur objectif de 34 000 $.

LES RETOMBÉES DU PROJET

En bref, le montant amassé contribuera à mettre en place un projet complet visant à donner à de jeunes étudiant(es) différentes formations sur la saine nutrition. De plus, l’épicerie offrira hebdomadairement des paniers alimentaires à des jeunes du CÉGEP de Chicoutimi vivant une situation d’insécurité alimentaire durant leurs études. Les jeunes admissibles seront sélectionnés par les travailleurs sociaux de leur milieu d’étude.

Pour en savoir plus sur BIZZ, c’est par ici !

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Ohtmane Khaoua

Visages de la Coopérative : Othmane Khaoua

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Othmane Khaoua, conseiller en développement coopératif et chargé de projet développement durable.

Ohtmane Khaoua

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

J’ai plus de vingt ans d’expérience notamment en conseil stratégique, en développement économique et organisationnel, ainsi que dans le domaine du développement local et durable. À ce titre, j’ai accompagné de nombreux projets à impact positif sur les territoires, que ce soit à leur démarrage ou dans leur phase de croissance. Humaniste, je veux contribuer à changer le monde concrètement à mon niveau. Mon leitmotiv est : faire ensemble, pour mieux vivre ensemble en paix !

Côté études, je suis développeur économique certifié du Québec (D. Éc.) et titulaire d’une maitrise en administration des affaires ainsi qu’en gestion des entreprises. J’ai aussi à mon actif des certifications du MIT en leadership dans l’innovation et en développement durable.

Dans mon parcours, je suis particulièrement fier d’avoir mis en place des actions de changements économiques et sociaux favorisant l’intelligence collective telle que Sceaux Valley, l’écosystème territorial dédié à l’entrepreneuriat social, et UP Sceaux, la plateforme d’innovation sociale ouverte. Ces innovations ont reçu de prestigieuses distinctions comme le 1er Prix français de l’innovation sociale Innova’Ter La Gazette des communes et le 3 ᵉ Prix européen de l’innovation sociale REVES Excellence Award. De plus, elles ont été sélectionnées au Forum mondial de l’économie sociale (Montréal et Bilbao) ainsi qu’au Forum mondial des maires pour le Vivre-ensemble (Düsseldorf).

Bref, je suis heureux de mettre mes compétences et mon expertise, avec la CDRQ, au service des groupes porteurs de projets. Mes diverses expériences me permettent d’offrir un accompagnement personnalisé sur le plan économique, social et environnemental.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je suis passionné de développement économique en lien avec les territoires ! En effet, je suis convaincu de la valeur ajoutée des projets d’entrepreneuriat collectif. À ce titre, j’aime m’investir dans le coaching des entrepreneurs et intervenir avec les différentes parties dont il faut concilier les intérêts respectifs. Mes expertises dans l’élaboration et l’amélioration des modèles d’affaires me permettent de bien comprendre les attentes des organisations. Je suggère des stratégies gagnantes ainsi que des solutions pertinentes pour l’atteinte de leurs objectifs. J’aime aussi utiliser mon sens de l’écoute et mes capacités de négociation pour stimuler la dynamique de groupe et créer des synergies positives.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

J’aimerais dire à cette personne qu’elle intègre une équipe aux qualités humaines et professionnelles extraordinaires. Chaque membre a un sens du devoir aigu, et a à cœur de faire réussir les entrepreneurs dans leurs projets. Ensemble, nous contribuerons au succès économique des entreprises pour un monde meilleur.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je souhaiterais être reconnu pour mon intégrité, ma force de proposition, mon empathie, ma courtoisie et ma bienveillance. On me dit que je suis très investi dans mes missions, que j’ai le sens du partage, de l’écoute et que je suis un chercheur de solutions innovantes, réalistes et pragmatiques. Mon humour est aussi un moyen de contribuer à créer un climat détendu !

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Je me considère comme un facilitateur et un catalyseur d’impact. Pour certain, je serais « un empêcheur de tourner en rond », pour d’autres, un « créatif débordant d’enthousiasme ». Dans tous les cas, j’aime travailler avec des personnes positives et elles me le rendent bien ! Mais j’apprends aussi des expériences un peu plus difficiles, car c’est dans l’adversité que l’on progresse et que l’on se renforce.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

Par sa mission, la CDRQ donne du sens à mes actions et me motive. Mon engagement et mon implication aux côtés d’entrepreneurs collectifs inspirants m’offrent le sentiment d’être utile et de contribuer au bien commun. De plus, le faire en collaboration avec des collègues mus par le même sentiment de service démultiplie mon envie d’agir.

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Mon talent caché serait ma capacité d’analyse et d’anticipation que je mets au service des projets. Je travaille dans la bonne humeur, en créant des liens humains qui favorisent la collaboration et la réussite.

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Visages de la Coopérative : Caroline Martineau

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional du Québec souhaite présenter les visages qui la composent. 

Dans cet article, rencontre avec Caroline Martineau, conseillère principale en développement coopératif — finances.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Je possède plus de 13 années d’expérience en accompagnement aux entreprises, dont 9 années à la CDRQ. J’ai travaillé auparavant entre autres dans un Centre local de développement pour soutenir les groupes en démarrage. J’ai aussi pris part à différents projets collectifs et de mobilisation citoyenne.

Dans mon cheminement, j’ai poursuivi diverses formations pour me familiariser davantage avec les finances et l’analyse des entreprises d’économie sociale. On fait donc appel à moi notamment pour les mandats de reprise collective. Avec mes connaissances et mon expérience terrain, j’ai une bonne compréhension des différents enjeux du repreneuriat tels que les facteurs humains, économiques et légaux. De même, je maîtrise bien le secteur des coopératives de travailleurs actionnaires où j’ai la capacité à accompagner la négociation d’un partenariat gagnant-gagnant. Enfin, j’apprécie vulgariser mes acquis avec mes collègues et ma clientèle que ce soit sur les avantages fiscaux, les états financiers ou l’analyse de projet.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je m’intéresse aux projets de reprise collective et aux mandats de coopératives de travailleurs actionnaires. Le défi est de prendre des gens qui partent de zéro en entrepreneuriat pour les inciter à jouer un rôle de premier plan dans l’entreprise. Je suis donc amenée à devoir bien expliquer une multitude d’aspects d’affaires.

De même, je chapeaute des mandats l’accompagnement des relances et/ou du refinancement de certaines administrations. Cela demande une belle dose de créativité afin de pour proposer des changements au modèle d’affaires qui remettent l’organisation sur la voie de la rentabilité, et surtout, défendre ces projets devant les bailleurs de fonds.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Les coopératives, ce n’est pas le pays des licornes où tout va toujours bien. Ce sont des entreprises comme les autres qui doivent elles aussi, assurer leur survie et leur pertinence sur le marché. En revanche, lorsqu’elles réussissent à prospérer et à croître adéquatement, elles contribuent à une société plus juste.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis toujours disponible pour aider mon équipe. On reconnait ma capacité à partager mes expériences, mes connaissances et à vulgariser des concepts comme le RIC et le REER-Coop !

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

En gros, je suis là pour soutenir les coopératives dans leurs projets et les accompagner dans le développement de leur entreprise. En tant que conseillère principale, j’ai aussi un rôle à jouer auprès de mes collègues. Je peux aider et former mon équipe aux meilleures approches en finances et avec les coopératives de travailleurs actionnaires. Enfin, je donne aussi différentes formations et webinaires auprès de nos clientèles.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

En œuvrant auprès de la CDRQ, j’ai le sentiment d’améliorer le monde dans lequel on vit. Après tout, chaque coopérative créée est une part de marché de moins au capitalisme !

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’ai une passion cachée pour l’autonomie alimentaire. Je possède d’ailleurs une fermette d’un hectare où on élève des bêtes pour la viande et on fait pousser des légumes, des fruits, des grains, etc.

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Conférences CDRQ : Savoir gérer ses risques

Comment atténuer ses facteurs de risque dans sa coopérative ou son OBNL ? Quelles sont les bonnes pratiques pour gérer les informations de ses membres, ses données, les risques de notre marché et continuer de prospérer ?

Le 15 février 2023, à l’UdS – Campus de Longueuil, cette journée de conférences est pensée spécialement pour répondre aux besoins des entreprises collectives. Venez rencontrer nos spécialistes afin d’améliorer votre gestion des risques !

Objectifs

  • Se familiariser avec les risques les plus courants pour une coopérative ou un OBNL
  • Comprendre les risques et planifier la manière de les traiter
  • Déterminer les facteurs de risques liés à votre environnement numérique
  • Se préparer pour mettre en pratique la loi 25 sur les renseignements personnels
  • S’inspirer des meilleures pratiques en gestion des risques
  • Découvrir comment assurer son entreprise collective

À qui s’adresse cet événement

Cet événement est gratuit et s’adresse aux entrepreneurs collectifs de tous les secteurs d’activité et de toutes les tailles d’organisations.

Au programme

8h30

Accueil

9h00

Mot de bienvenue

9h15

Atelier interactif – Planifier ses risques

Toute entreprise fait face à de nombreux risques qui pourraient représenter des menaces pour son développement. Nous aurons l’occasion lors de cet atelier interactif d’aborder les principaux risques auxquels une entreprise collective fait face tout en expérimentant un processus de gestion de risques efficace.

Nada Elkouzi

Avec Nada Elkouzi, directrice régionale Montréal – Laval 

et Kristalna Vincent-Douville, directrice régionale Estrie et Montérégie

11h00

Conférence – Constats sur la maturité numérique des entreprises collectives

La CDRQ mène depuis près d’un an une enquête auprès des coops et OBNL pour connaître le niveau global de maturité numérique des entreprises collectives au Québec. Les résultats sont présentés pour la première fois dans cette conférence qui analysera les secteurs d’industrie et les segments qui sont à la pointe ou à la traine, avec tout ce que cela comporte en termes de risques financiers ou de risques réglementaires.

Avec Martin Noël, conseiller principal en développement coopératif – transformation numérique et commercialisation

11h45

Dîner

13h00

Conférence – Loi 25 et protection des renseignements personnels: vos nouvelles responsabilités

Les dispositions de la Loi 25 entraînent depuis quelques mois un ensemble de nouvelles obligations et responsabilités qui augmentent le risque des entreprises en matière de protection des renseignements personnels. Cette conférence portera sur les mesures qui doivent être déployées d’ici septembre 2023 pour y faire face.

Avec Martin Noël, conseiller principal en développement coopératif – transformation numérique et commercialisation

14h30

Conférence – Assurer sa coopérative adéquatement

Cette conférence vous introduira aux différents risques en assurance de dommage auxquelles les coopératives font faces et vous expliquera comment protéger vos entreprises vis-à-vis ces risques, en vous présentant des situations ayant apporté des réclamations.

Avec Thierry Charette, courtier en assurance de dommage

15h45

Mot de la fin

16h00

Réseautage

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Alex Dorval - Directeur régional CDRQ Centre-du-Québec - Mauricie

Alex Dorval, nouveau directeur régional pour le Centre-du-Québec et la Mauricie

La Coopérative de développement régional du Québec est fière d’annoncer la nomination de M. Alex Dorval à titre de nouveau directeur régional de son bureau au Centre-du-Québec/Mauricie. M. Dorval possède plus de 10 ans d’expérience notamment dans le domaine de l’entrepreneuriat collectif. Il a également un fort ancrage personnel et professionnel dans les deux territoires. Les entreprises de ces régions peuvent dès maintenant compter sur son expertise pour les aider à développer leur organisation.

Soutenir les entreprises collectives de la région

Fier d’un parcours atypique riche en expériences et apprentissages, Alex Dorval œuvre dans le domaine de l’entrepreneuriat collectif régional depuis 2011. Il a notamment été instigateur et cofondateur de la microbrasserie coopérative Le Temps d’une Pinte (2012). Au sein de l’organisation, il a assuré les fonctions d’administrateur ainsi que de directeur des communications et du marketing. Pendant 8 ans, il a mis sa créativité au profit du développement des affaires de la microbrasserie et a tissé de multiples partenariats ancrés dans la culture et l’identité mauricienne.

« Le fait d’avoir co-fondé une coopérative m’a permis de développer des réflexes entrepreneuriaux basés sur la prise en compte des réalités et des enjeux économiques territoriaux. J’ai pu également saisir l’importance pour les entreprises de s’inscrire dans une démarche collective et de tirer profit du travail d’équipe, tant à l’interne qu’au sein de l’écosystème économique. C’est un honneur pour moi de représenter aujourd’hui la CDRQ, et c’est avec enthousiasme et détermination que j’entame ce mandat de direction régionale. »

— Alex Dorval, Directeur régional Centre-du-Québec / Mauricie

M. Dorval a également œuvré comme journaliste au sein de l’entreprise d’économie sociale La Gazette de la Mauricie. En outre, cela lui a permis d’approfondir sa compréhension des enjeux économiques et sociaux de la région. Parallèlement à son engagement coopératif, il est candidat à la maîtrise en communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières où il y poursuit un mémoire en sémiotique de l’économie politique institutionnelle.

Rassembler les forces vives

Au cours des prochains mois, M. Dorval vise, entre autres, à rassembler les forces vives du milieu entrepreneurial et académique afin qu’ensemble, elles unissent leurs énergies au bénéfice de la communauté et de l’entrepreneuriat collectif. Ce dernier est en croissance partout au Québec, mais il n’a pas, selon M. Dorval, toute la visibilité méritée. Or, plusieurs grandes organisations, telles que Citadelle et Le Nouvelliste, sont des coopératives bien ancrées au cœur des territoires centrisois et mauricien.

Pour contacter Monsieur Alex Dorval

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ATAB atteint son objectif de financement participatif

L’ATAB a reçu une bonification de son financement participatif sur La Ruche, grâce au programme Effet Coop. Offert par la CDRQ et le CQCM, ce programme permet de toucher 10% additionnel, conditionnel à la réussite de la campagne. Découvrez cette coopérative du Bas-Saint-Laurent qui souhaite valoriser les pommes et petits fruits de la région pour concocter des cidres artisanaux pas piqués des vers !

Le projet de l’ATAB

La coopérative ATAB est fondée dans la MRC des Basques en 2016 et a pour mission de regrouper l’offre en fruits, légumes et produits forestiers non-ligneux des membres afin d’en faire la mise en marché collective auprès des artisan(e)s de la fermentation. C’est en cueillant des pommes chez un producteur membre que l’idée d’un projet cidricole a germé. Par cette cidrerie, l’équipe souhaite valoriser le patrimoine agricole local en donnant une troisième vie au verger où elle y cueillera la majorité de ses pommes.

En effet, la cidrerie d’ATAB ouvrira sous peu. La diversité de variétés de pommes, de fruits, d’aromates locaux et l’utilisation de levures indigènes offriront des saveurs complexes et permettront la pleine expression du terroir bas-laurentien. Le lieu de dégustation aura pignon sur rue à Notre-Dame-des-Neiges où l’équipe a travaillé d’arrache-pied à transformer l’espace industriel en espace de production cidricole.

Jean-Sébastien Delorme, coordonnateur chez ATAB et Patrice Blais, directeur régional à la CDRQ.

LE PROGRAMME EFFET COOP

Connaissez-vous le programme EFFET COOP ? Anciennement, nommé programme Coup de cœur, il s’agit d’une initiative du CQCM. Coordonné par la Coopérative de développement régional du Québec, le programme vise à offrir une bourse à une coopérative qui aura atteint son objectif de financement participatif sur La Ruche. En effet, l’objectif est de soutenir les coopératives qui font appel au financement participatif comme source complémentaire pour leur démarrage ou leur développement.

Pour ATAB, la CDRQ soutient le projet par une subvention de 1 187 $, conditionnelle à la réussite de la campagne. En outre, la campagne de financement participatif a été un réel succès ! En effet, la coop a amassé plus de 12 000 $, en dépassant leur objectif de 11 875 $.

LES RETOMBÉES DU PROJET

En bref, les sommes amassées serviront à financer, dans les nouveaux locaux, une presse de grande qualité. Cette presse est le cœur du projet qui permettra aux artisan(e)s de la fermentation d’ATAB d’extraire le précieux nectar qui deviendra cidre. Une presse à paquet c’est un outil simple, mais à la fois complexe. Puissante et douce à la fois, la presse est comme un nouveau collègue de travail, mais qui ne se fatigue jamais !

De plus, la production de cidre est un métier qui demande rigueur et discipline. De la culture des pommes au verger jusqu’au suivi des fermentations dans les barils, la production des cidres natures de grande qualité est un travail d’artisan qui exige d’être fait à la main. La production est donc très exigeante physiquement. L’équipe aura à bouger des dizaines de tonnes de pommes et de résidus de presse chaque année. Afin de préserver leurs corps pour leurs vieux jours, la coop souhaite se procurer un élévateur-broyeur afin d’au moins éviter le soulèvement de milliers de minots à bout de bras vers la presse.

Pour en savoir plus sur ATAB, c’est par ici !

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Dominic Deschênes

Visages de la Coopérative : Dominic Deschênes

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Dominic Deschênes, directeur régional Saguenay–Lac-Saint-Jean/Côte-Nord.

Dominic Deschênes

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Je soutiens des entreprises collectives au Saguenay–Lac-Saint-Jean depuis 2002. Entré à titre de conseiller en développement coopératif, je deviens par la suite directeur par intérim puis directeur général et finalement, directeur régional à la suite de la fusion de la CDRQ en 2016. Ces 21 années d’expérience m’ont permis de guider plus de 200 coopératives. Lors de ces accompagnements directs ou indirects, j’ai participé à des projets de reprise collective, des analyses pour l’octroi de financement et surtout, entretenue des relations fortes avec les diverses parties prenantes. C’est notamment grâce à ma capacité d’écoute et mon empathie que j’ai toujours essayer de véritablement répondre aux besoins des entreprises.

 

Quant à ma formation, je possède un baccalauréat en administration des affaires de l’Université de Sherbrooke et un en sciences politiques de l’Université du Québec à Chicoutimi. Par la suite, en parallèle à mon emploi, j’ai entamé une maîtrise en études et interventions régionales. En 2009, j’y ai fait le dépôt d’un mémoire portant sur l’identité coopérative.

 

Je suis fier de tout le travail d’équipe accompli au fil des années. J’ai d’ailleurs eu à cœur d’embaucher et de créer une véritable collaboration dans un climat de confiance, de plaisir, de respect et de dignité humaine. Considérant mes valeurs, ma personnalité et le contexte socioéconomique, c’était pour moi la seule option envisageable pour répondre aux attentes de nos membres et de présenter des chiffres intéressants !

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

J’ai une expertise en coopératives bien sûr, mais aussi en financement et en reprise collective. De plus, mes expériences à titre de directeur m’ont permises de développer des connaissances de nombreux acteurs socioéconomiques régionaux et provinciaux. Je m’intéresse particulièrement aux analyses de projet. C’est une de mes forces de trouver et stimuler auprès des collaborateurs des solutions innovantes à des situations complexes. Je m’efforce de proposer des idées où toutes les parties prenantes sont gagnantes ou presque ! Bref, j’ai une approche très orientée vers nos employés, notre clientèle et sur la bonne collaboration.

Sinon, je suis particulièrement fier du projet de recherche sur l’identité coopérative que j’ai réalisé dans le cadre de mon diplôme de maîtrise. Il s’agissait d’une campagne d’éducation et de promotion nationale en mettant de l’avant la distinction coop, ses valeurs et principes. Plusieurs défis se sont présentés en cours de route : immobilisme, statu quo, résistances de plusieurs, malgré l’enthousiasme de nombreuses personnes. La persévérance a porté fruit et ce rapport de recherche m’a permis d’accroître ma notoriété et ma crédibilité dans l’écosystème coopératif du Québec et de la recherche universitaire.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Si tu es de nature curieuse et que tu aimes connaître de nouvelles choses, tu ne t’ennuieras pas à la CDRQ ! Je crois qu’il n’y a pas assez de temps dans cette carrière pour tout assimiler et être au fait sur la finance, le management, le marketing, les technologies numériques, la Loi des coops, la gouvernance, etc. C’est un domaine riche où l’on ne cesse jamais d’apprendre.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Les collègues qui me côtoient savent que je suis déterminé à faire vivre les valeurs et principes coops. Malgré les embûches, je travaille à améliorer continuellement le quotidien de nos membres travailleurs et utilisateurs. On m’a aussi dit que je prends des décisions avec sagesse, bien que je croie qu’ils n’ont pas toujours raison !!

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Comme directeur régional, c’est mon rôle de veiller au développement des affaires dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord. Je m’assure également que les mandats réalisés sur ce territoire soient exécutés de manière à répondre aux besoins des membres utilisateurs avec satisfaction. De plus, je participe aux démarrages de coopératives, à l’obtention de mandats d’accompagnement, au recrutement de membres et à diverses activités d’intercoopération.

Je suis aussi administrateur sur le conseil d’administration. Cela veut dire que je représente le personnel de la CDRQ au sein du conseil. Par exemple, je peux contribuer à la prise de décision dans les intérêts fondamentaux de l’organisation, mais aussi en prenant en compte des intérêts et des besoins des membres travailleurs, des membres utilisateurs et des autres parties prenantes de notre entreprise.

 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

Je crois que les coopératives sont un outil de développement socioéconomique et de changement sociétal. Elles permettent, entre autres, l’essor de nos régions en faisant un contrepoids à plusieurs abus du système capitaliste comme la surexploitation du personnel, des prix de produits/services trop élevés, l’enrichissement excessif ou encore, la redistribution peu équitable de la richesse. Ainsi, la poursuite de cet idéal donne un sens plus grand et noble à mon travail et par extension, à ma vie.

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’ai des habiletés dans plusieurs sports comme le golf, le hockey, le billard. J’ai joué junior majeur au baseball et j’ai été champion provincial en curling. Je joue aussi d’un instrument difficile : le violon. Outre les voyages et le sport, une de mes activités de retraite sera de me consacrer à l’apprentissage du piano, mon deuxième instrument favori.

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Bal Maski atteint son objectif de financement participatif

Le projet du Bal Maski

La coop de solidarité du lac Maskinongé souhaite ouvrir un café coop aux valeurs environnementales fortes. Dans un premier temps, l’ensemble du mobilier et des équipements proviendrait de l’économie circulaire et de la seconde main. L’équipe fouille les brocantes et effectue des appels à la recherche de perles. Dans la même idée, sur place, il n’y a rien de jetable. Que de la vraie vaisselle et des serviettes lavables.

Ensuite, le café souhaite offrir que des produits locaux. Les boissons, bouchées et pâtisseries sont issus du terroir et de producteur·rice·s artisanaux régionaux. Le café est la seule exception au Bal Maski. Toutefois, il est torréfié dans la région à partir de grains certifiés équitables, coop et bio. Pour le sucre, retrouvez du sirop d’érable et du miel local. Bref, tout est issu d’un rayon de 50 km !

Enfin, la coop offrira des ateliers de sensibilisation sur des enjeux environnementaux, tant auprès des jeunes que des adultes pour inspirer la communauté au quotidien.

De gauche à droite : Evan Murray, directeur régional - CDRQ, Daniel Beaudoin, Ernesto Fuentes, Karin Ptaszynski, Catherine Faucher, Marie-Hélène Sarrasin, Maxime Giroux et Guillaume Denommée, conseil d'administration - Bal Maski.

LE PROGRAMME EFFET COOP

Connaissez-vous le programme EFFET COOP ? Anciennement, nommé programme Coup de cœur, il s’agit d’une initiative du CQCM. Coordonné par la Coopérative de développement régional du Québec, le programme vise à offrir une bourse à une coopérative qui aura atteint son objectif de financement participatif sur La Ruche. En effet, l’objectif est de soutenir les coopératives qui font appel au financement participatif comme source complémentaire pour leur démarrage ou leur développement.

Pour Bal Maski, la CDRQ soutient le projet par une subvention de 888 $, conditionnelle à la réussite de la campagne. En outre, la campagne de financement participatif a été un réel succès ! En effet, la coop a amassé plus de 10 000 $, en dépassant leur objectif de 8 888 $.

LES RETOMBÉES DU PROJET

En bref, les sommes amassées serviront entièrement à l’amélioration de l’espace café. Par exemple, elles permettront à l’équipe de se doter d’un affichage extérieur, d’une porte d’entrée vitrée, de tabourets de bar et divers équipements de cuisine. De plus, la coop souhaite organiser des événements spéciaux et auront notamment besoin d’équipement de son, d’éclairage, de spectacle et d’expertise.

Pour en savoir plus sur Bal Maski, c’est par ici !

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Visages de la Coopérative : Danielle Dufresne

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional du Québec souhaite présenter les visages qui la composent. 

Dans cet article, rencontre avec Danielle Dufresne, conseillère en développement coopératif.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Il me ressemble, très en lien avec mes valeurs et mes aspirations de services, de transmission et de réciprocité.  Dès le début de ma carrière, je me suis impliquée en organisation communautaire en milieu populaire et pendant de nombreuses années, j’ai agi à titre de directrice des arts, de la culture, de l’immigration en milieu municipal au Québec.

J’ai toujours été très motivée par les études et au fil des ans, j’ai complété un certificat en communication organisationnelle, un baccalauréat en histoire, un DESS en gestion des personnes en milieu de travail (GRH) et un DESS en gestion du développement culturel et touristique.

Très jeune, j’exprimais le souhait de voyager et de travailler auprès de communautés à l’international.  En 1984, j’ai donc accepté un mandat qui s’est prolongé sur cinq ans à titre de chargée de projets en développement de coopératives à La Paz, Bolivie pour Oxfam Québec. L’expérience s’est poursuivie en tant que guide de voyage d’aventure en Amérique latine de L’Équateur à la Terre de Feu.  Ces 13 merveilleuses années en haute montagne m’ont permis de découvrir et de côtoyer la culture andine et de consolider des habiletés relationnelles où l’écoute et l’implication sont au cœur de mes relations interpersonnelles.

Je suis fière d’avoir toujours choisi des mandats qui correspondaient parfaitement à mes besoins, aspirations et valeurs et d’avoir su tourner quelques pages aux moments opportuns.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

J’affiche l’esprit d’équipe comme un emblème.  J’ai souvent le réflexe de choisir des projets complexes afin de sortir de ma zone de confort. La réflexion, les échanges de points de vue me motivent. Je me sens confortable pour planifier, pour organiser, pour trouver des réponses innovantes.  Je suis à ma place à préparer et animer. J’adore apprendre, mais j’aime aussi transmettre et communiquer. Je m’adapte rapidement à des milieux différents.  Je suis polyvalente et audacieuse. Mon mandat actuel d’accompagnement auprès des entreprises en économie sociale me permet de relever tous ces défis qui me stimulent et m’animent.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Bienvenue à la CDRQ ! L’option coop est une réponse très actuelle pour le développement du Québec. Les valeurs véhiculées sont fondamentales pour la suite de notre monde.  Notre organisation a besoin de forces vives positives et impliquées, il faut te manifester lorsque tu te sens interpellé. N’oublie pas que la mise en réseau des expertises de notre organisation compte aussi sur ta contribution.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis disponible. Je valorise les échanges entre nous et trouve toujours un moment pour signifier mon intérêt à collaborer. Ils ou elles diraient sans doute que je suis attentive et participe aux discussions de manière dynamique et respectueuse. Je suis minutieuse, mes méthodes de travail sont précises et adaptées. Mes collègues apprécient certainement le plaisir évident que j’ai à les retrouver.

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Dans mon rôle de conseillère au développement, je chemine avec des personnes qui ont un rêve à réaliser : faire naître, croître et progresser leur entreprise. Je considère fondamental dans cette posture de leur fournir toutes les informations, l’encadrement et les outils nécessaires à la concrétisation de leur projet. De plus, dans le rôle de coach qu’on m’a octroyé au sein de notre équipe de travail, je trouve important de mettre les besoins de mes collègues au cœur de mes interventions. Je les remercie de cette confiance et me sens donc redevable envers elles et eux dans le partage des bonnes pratiques et la poursuite du co-développement.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

Je suis reconnaissante d’avoir croisé le chemin de la CDRQ à cette étape de ma vie professionnelle, et ce, pour plusieurs raisons :

  • Le système coopératif qui revient dans mon actualité et avec qui je partage tant de valeurs.
  • La convivialité, le partage généreux entre collègues – j’apprends tellement au contact de ces personnes dévouées, motivées, compétentes…
  • La diversité des dossiers et des territoires sont des éléments très attrayants pour moi.
  • M’impliquer dans la vie associative, la gouvernance de plus en plus participative.
  • La flexibilité et l’autonomie dans l’organisation du travail sont des facteurs clés de rétention à mes yeux.

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’ai une très bonne intuition et je me fais un devoir de suivre ses indications.

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Un cadeau coop pour Noël

Noël, c’est propice au partage, au bon temps, aux découvertes et aux rassemblements. Vous aimeriez offrir un cadeau qui reflète les valeurs coopératives à vos proches pour le temps des Fêtes ? Ça tombe bien, voici cinq suggestions :

1. Un livre sous le sapin

Offrir un livre en cadeau est une belle façon d’accorder du bon temps et de partager des passions avec une personne que l’on apprécie. La coopérative des librairies indépendantes du Québec, mieux connue sous le nom Les libraires a créé un catalogue de Noël ! Celui-ci regorge de livres à déposer sous le sapin. On y trouve notamment plus de 200 suggestions de lecture, en plus de trois entrevues exclusives, des mots croisés littéraires et, bien entendu, les conseils de vos libraires ! De même, en achetant auprès de ces entreprises, vous encouragez local et vous contribuez à la vitalité d’un réseau de plus de 120 librairies qui savent mettre en valeur les livres et les éditions d’ici.

Feuilletez le catalogue et préparez votre liste de bouquins à dévorer durant les Fêtes !

2. Des produits locaux et biologiques en cadeau

3. Faire plaisir à petits et grands

4. De l’artisanat ou un cadeau design

La boutique de cadeaux de L’empreinte coopérative à Montréal présente le travail de designers québécois·es passionné·es. Vous y dénicherez une variété de présents originaux, faits main au Québec. C’est donc l’occasion de trouver une pièce unique : vêtements, foulards et chapeaux, créés et fabriqués ici même au Québec, pour vous enrober de chaleur avec style. Il y a également un vaste choix de bijoux, d’articles de papeteries, de produits de bien-être et d’objets pour l’art de la table. Après tout, c’est plus d’une vingtaine de personnes qui façonnent les produits dans cette coop d’artisan·es.

Pour Noël, optez pour une création originale créée par un·e artisan·e professionnel·le !

5. Un cadeau de votre coop étudiante

Vous étudiez actuellement au cégep ou à l’université ? Il y a fort à parier que votre institution détient sa coopérative étudiante. En effet, le réseau COOPSCO regroupe la Fédération québécoise des coopératives en milieu scolaire (FQCMS) et une maison d’édition qui publie sous deux grandes marques, soit Fides et Les éditions La Presse. Par exemple, Coop Zone, à Québec, est une entreprise dynamique qui innove constamment. Cette coopérative propose plusieurs cadeaux pour répondre à vos besoins : librairie, papeterie, matériel d’artiste, équipement informatique, service technique, et livres numériques en ligne.

Si vous souhaitez trouver les coordonnées de la coopérative scolaire la plus proche de vous, c’est par ici.

En bref, offrir un cadeau coop pour le temps des Fêtes c’est également aller ainsi à la rencontre de ces entreprises collectives. Vous en connaissez certainement d’autres dans votre région ! Nous vous proposons donc de profiter de cette période de l’année pour en apprendre davantage non seulement sur leurs produits et leurs pratiques, mais aussi sur la réalité vécue des personnes qui y travaillent. En achetant d’une coopérative, sachez que vous soutenez les efforts de gens passionnés !

Bon temps des Fêtes de toute l’équipe de la CDRQ !

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Visages de la Coopérative : Brigitte Bélanger

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional du Québec souhaite présenter les visages qui la composent. 

Dans cet article, rencontre avec Brigitte Bélanger, directrice des finances et de l’administration.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Avec près de 35 ans d’expérience, je possède des compétences très variées. J’ai eu la chance de progresser à travers un riche parcours en gestion financière, comptable, administrative, ressources humaines et autres.

De même, j’ai pu évoluer en tant qu’entrepreneure ou employée dans différents secteurs, mais également dans différentes phases d’entreprises telles que le prédémarrage, démarrage, développement, croissance ou le redressement.

Enfin, avant d’être à la CDRQ, j’ai notamment œuvré dans le secteur manufacturier et exportateur, dans des entreprises de services, OBNL et entreprises privées, dans le domaine du bois franc, du sport, du transport, etc.  

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

J’aime les défis plus grands que moi. Ils m’amènent à me dépasser et à croire en mes capacités, même si je ressens une certaine peur à la base. Chaque fois, j’en ressors avec une grande fierté et une meilleure confiance en moi. 

Les plus grands défis qui se sont présentés à moi ont été deux grands projets d’entreprise, dont un projet de construction d’une entreprise manufacturière dans tout son ensemble (infrastructure, terrain, machinerie à l’avant-garde, plan d’affaires, financement, construction, embauche, formation, vente et production, etc.). J’ai également participé à un second projet de 25 millions pour un édifice sportif de plus de 14 000 mètres carrés dont j’ai été embauchée au jour un de la phase de prédémarrage. J‘étais responsable de la planification financière, administrative, RH et maintenance des infrastructures. Cela impliquait entre autres les appels d’offres, l’achat d’équipements, d’ameublement et de services, l’infrastructure informatique, l’implantation des systèmes de gestion et comptable, les outils RH, les processus internes, les outils de gestion, la planification budgétaire, l’embauche de personnel, la formation et la planification de l’ouverture. 

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

Après 6 ans dans l’organisation, je me sens aussi heureuse qu’au premier jour. J’aime l’équipe chaleureuse et engagée avec laquelle je me sens appréciée et respectée. De plus, j’ai un rôle qui cadre bien avec mes besoins et je vois toujours des défis à l’horizon ! 

Tes collègues disent de toi que tu es…

Partout où je travaille, on me souligne mon sourire et ma bonne humeur. Je suis aussi une personne appréciée pour mon implication et mon côté organisé et méticuleux. 

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Tout simplement, je suis responsable de la gestion financière et administrative de la CDRQ et je participe à son évolution. 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime travailler ici entre autres pour mes responsabilités et les défis de mon poste. Je ne supporte pas l’ennui au travail. J’aime participer et voir notre organisation déployer ses ailes. Il y a beaucoup de potentiel ! 

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je ne possède pas de grands talents particuliers, mais j’ai fait des choses hors du commun, dont le déneigement de la cour d’une usine (230 000 p2 de terrain) avec un gros Volvo L90. Et non, pas seulement une fois, c’était ma tâche saisonnière ! 

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Pourquoi former un comité provisoire ?

Pourquoi former un comité provisoire ?

Prendre la décision de se regrouper afin de lancer une entreprise coopérative peut être grisant, mais il générera un lot de questions du moment que vous et les membres de votre groupe connaissez peu le modèle coopératif. 

Et l’une de vos premières interrogations sera sûrement : Pourquoi former un comité provisoire?

Assurer la faisabilité de votre projet

Avant même de constituer la coopérative et de lancer vos opérations, vous et votre groupe devrez former un comité provisoire dont le mandat sera d’évaluer la faisabilité du projet d’entreprise afin de lui assurer des bases solides 

Pour atteindre cet objectif, le comité doit réussir à rassembler des personnes disposant de qualités particulières surtout si elles sont alignées avec le projet d’entreprise. En effet, avoir de l’expérience dans le commerce de détail aide grandement au moment d’évaluer la faisabilité d’une coop alimentaire ou de vente de produit de plein air. Mais également, les membres du comité doivent être en mesure de générer une dynamique de groupe propice à la recherche de solution, car les problèmes seront nombreux tout au long du processus de démarrage.  

Réduire le risque de commettre des erreurs

Le mandat d’un comité provisoire ne devrait pas être pris à la légère. Surtout, qu’il requiert beaucoup d’implication, de nombreuses discussions et la prise de décisions dont certaines impacteront de manière durable le futur de la coopérative. Deux grandes étapes et six tâches sont à compléter avant même de lancer les opérations de l’organisation. Un processus qui peut prendre jusqu’à un an.  

Mais dès lors que le comité provisoire est performant et compte sur une diversité d’expertises, il réduit grandement le risque de commettre des erreurs dont plus plusieurs sont fréquemment observées.  Or, du moment que ces erreurs sont connues à l’avance, il devient plus facile de les éviter.   

Un comité provisoire ne devrait jamais sous-estimer l'ampleur du mandat et le temps requis au démarrage d'une entreprise.

Nada Elkouzi, directrice régionale - Bureau Montréal/Laval
Nada Elkouzi

Aider votre comité à trouver des solutions

Pour vous aider à former un comité provisoire performant, deux solutions s’offrent à vous :  

Dans les deux cas, vous tirerez profit de l’expertise et l’expérience des spécialistes en développement coopératif de la CDRQ qui, au fil des années, ont accompagné plusieurs centaines de comité provisoire. Fort de cette expérience, ils savent distinguer la différence entre un comité performant de celui qui aura de fortes chances d’échouer son mandat.  

Bon démarrage !  

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14 avantages d'une coopérative de travailleurs actionnaire

Les 14 avantages d’une coopérative de travailleurs actionnaire

Votre employeur actuel travaille activement à préserver la qualité de son produit (ou service c’est selon). Pour y parvenir, il déploie beaucoup d’énergie à préserver le noyau de ses employé.es.  Déjà, il vous offre de nombreux avantages et bénéfices. Et voilà qu’aujourd’hui, il vous propose quelque chose d’unique. Il vous propose de devenir actionnaire de la société. En fait, il suggère à tous les employé.es de former une coopérative de travailleurs actionnaire qui collectivement deviendra propriétaire d’une partie de l’entreprise.  

La proposition est intéressante, mais une coopérative, ça ne dit rien à personne, encore moins une coop de travailleurs actionnaire. Fort heureusement, il existe des réponses à vos questions. 

C'est quoi une coopérative?

Une coopérative est une entreprise comme toutes les autres à l’exception qu’elle est la propriété d’un groupe et non d’un seul individu. Elle appartient donc à ses membres et son fonctionnement démocratique s’appuie sur la règle simple d’un membre = un vote. Elle peut prendre plusieurs formes en fonction des besoins à combler dont, entre autres, la coopérative de travailleurs actionnaire. 

Pour en savoir plus sur le modèle coopératif, consultez l’article suivant : Démystifier le fonctionnement d’une coopérative. 

C'est quoi une coopérative de travailleurs actionnaire (CTA)?

Comme son nom l’indique, c’est une coopérative qui regroupe des travailleurs qui ensemble acquièrent et détiennent des actions de la société qui les emploie. La coopérative devient alors actionnaire de l’entreprise. Les travailleurs ont ainsi la possibilité de participer à la gestion de l’organisation au même titre que tous les autres actionnaires. 

L’objectif premier d’une CTA est de fournir du travail à ses membres par l’entremise de la société dont elle est actionnaire. Pour votre employeur, la CTA devient un véhicule assurant la participation et l’implication durable des travailleurs dans la croissance et la consolidation de l’entreprise. Les bénéfices pour les deux groupes sont nombreux. 

Les différents avantages d'une CTA

Pour votre employeur

Le propriétaire de l’entreprise n’est maintenant plus seul à gérer le risque. La CTA, à titre d’actionnaire, prend également sa part du risque comme le ferait tout autre actionnaire, qu’il soit majoritaire ou minoritaire. 

Les employé.es étant maintenant propriétaires par l’entremise de la coopérative, leur niveau d’implication change surtout que leur rôle est double : pourvoyeur du produit/service et investisseur. 

Prendre part plus activement aux décisions ou tirer profit des bénéfices peut motiver plus activement les employé.es dans la poursuite de leur rôle et mandat. 

La CTA, à titre de nouvel actionnaire, apporte au sein de la société de nouveaux capitaux améliorant ainsi le fonds de roulement de l’entreprise. 

Pour les employé.es

La coop permet aux employé.es de se regrouper en fonction d’intérêts communs et ainsi parler d’une voix forte. 

Étant employé.es et actionnaire par l’entremise de la coopérative, ils ont tout intérêt à ce que l’organisation soit pérenne afin de préserver les emplois pour eux et leurs successeurs.

De cette manière les employé.es sont parties prenantes des décisions et ainsi davantage motivés par les objectifs à atteindre. 

L’organisation n’est plus juste un employeur, elle est également leur entreprise, ce qui consolide le sentiment d’appartenance. 

Généralement, la participation de la CTA est généralement minoritaire au démarrage, mais elle peut s’accroître avec le temps et même devenir majoritaire. 

Si l’organisation génère des bénéfices, l’effort de participation des membres peut être reconnu au moyen de ristournes calculées en fonction du volume de travail effectué. 

Pour l'organisation dans son ensemble, l'addition d'une CTA permet

Seul, on va plus vite, mais avec une CTA on va plus loin, et ce, par la force du regroupement d’actionnaires dont l’un est une coop. 

Les coopératives ont un taux de survie deux fois plus élevée que les entreprises non collectives. L’ajout d’une CTA peut donc aider à augmenter le taux de survie de l’entreprise même si elle n’est pas une coop. 

Lorsqu’on est employé et propriétaire, l’attachement à l’organisation est généralement plus fort, car les succès de l’entreprise nous tiennent encore plus à cœur. 

La CTA étant actionnaires de la société, les employé.es ont encore plus à cœur la qualité des produits ou services de la société. 

Fort de tous cette information, vous et vos confrères et consœurs de travail décidez de considérer sérieusement l’avenue de la coopérative de travailleurs actionnaire. Bien sûr, entre le dire et le faire, il y souvent un monde et c’est pourquoi vous jugez à propos de vous faire accompagner par des spécialistes. Ça tombe bien, la CDRQ peut vous accompagner et répondre à toutes vos questions. Toujours pas convaincu ?  Nous avons d’autres arguments pour vous.

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Visages de la Coopérative : Charlotte L. Desmarais

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Charlotte L. Desmarais, conseillère en communication et services aux membres.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Je suis dans le secteur des communications depuis 5 ans. J’ai notamment exercé les fonctions de rédactrice marketing et de stratège numérique dans le but de maximiser l’engagement des clientèles.

Dans mon parcours, j’ai œuvré dans le domaine des arts et de la culture, notamment dans un musée et un orchestre, en cherchant comment nos stratégies de communication pouvaient améliorer le service à la clientèle et surtout, piquer la curiosité de nos publics envers l’art. J’ai aussi développé du contenu et travaillé sur la marque employeur dans l’industrie numérique ainsi qu’en business-to-business (B2B).

Côté étude, je suis une touche à tout. Ce n’est pas compliqué, j’adore apprendre. Je suis sortie du cégep avec un diplôme en sciences de la nature, sciences humaines et arts. Intriguée par l’humain et l’art, j’ai complété un baccalauréat en théâtre puis j’ai eu la chance d’aller faire de la recherche et de la création grâce à une maîtrise bilingue en mise en scène. Intéressée par la gestion de projets et les communications, j’ai finalement décidé de réaliser un MBA en gestion marketing en signant un essai sur le rôle du contenu intéressant de la marque.

Encore aujourd’hui, je me considère passionnée par l’humain, les innovations numériques et organisationnelles.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je m’occupe principalement des communications internes et je m’implique sur les projets pour faire rayonner notre organisation. Mes mandats sont variés : écriture d’articles pour notre blogue, organisation d’événements, création de publicités numériques, communications internes et alouette.

J’aime particulièrement tout ce qui touche à la marque employeur.  Je m’implique donc sur le comité pour mettre en place un ERP à la CDRQ pour favoriser notre gestion de projets avec nos membres. Je travaille aussi avec un groupe de collègues sur nos pratiques en ressources humaines et l’expérience-employé(e). Avec différents partenaires canadiens, je participe également à une démarche sur l’inclusivité et la diversité dans les organisations.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ, c’est avant tout une équipe chaleureuse, passionnée et engagée. Mes collègues ont à cœur la mission que nous portons et notre clientèle est la priorité. Je me trouve chanceuse d’être entourée de personnes avec de belles valeurs, qui souhaitent, ensemble, améliorer le développement de nos régions.

Tes collègues disent de toi que tu es…

On reconnaît ma rigoureuse capacité d’analyse et ma créativité. J’aime travailler en équipe et pouvoir échanger des idées, partager nos expériences et apprendre de nouvelles choses.

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Aux communications, on développe des idées en projet pour soutenir notre organisation. En gros, on s’assure de trouver les meilleures façons de créer un lien privilégié avec nos clientèles, nos membres et notre équipe. Dans nos communications externes, j’ai pour objectif de faire connaitre la CDRQ, de donner de la visibilité à nos services et de rendre notre entreprise attirante. À l’interne, je travaille à créer un fort sentiment d’appartenance dans l’équipe.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime travailler au sein d’une coopérative qui a à cœur sa communauté et son équipe. Notre mission et nos valeurs me rejoignent.  J’ai aussi un gros coup de cœur pour les collègues! Je me sens entourée de personnes brillantes et débordantes de générosité. Ce sont des gens qui n’hésitent pas à partager leurs connaissances et expériences, leur temps et fortement engagés dans l’économie sociale.

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je considère que je fais le meilleur café en camping, rien de moins. J’adore la nature et découvrir notre territoire, me retrouver les pieds dans le fleuve ou en randonnée entre les épinettes.

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Quels sont les rôles de l'entrepreneuriat collectif en période d'instabilité.

Les rôles de l’entrepreneuriat collectif en période d’instabilité

Le 29 septembre 2022, la CDRQ tenait une table ronde afin de se questionner sur les rôles que peut jouer l’entrepreneuriat collectif (coopérative et OBNL) en période d’instabilité.

À cette occasion, elle rassemblait divers acteurs et actrices de l’écosystème entrepreneurial afin de discuter de cette question.

Une table en images

D’une durée d’une heure, la table était animée par R. Mathieu Vigneault, directeur général de la CDRQ, et comptait sur la participation des panélistes suivants :

Marie-Josée Paquette
Directrice générale / Conseil québécois de la coopération et de la mutualité

Le modèle collectif est adaptable, il est flexible, il est innovant et il met à profit la créativité des gens. Ses limites sont les limites que nous seul nous nous imposons.

Marie-Josée Paquette

Caroline Synnett
Vice-Présidente Partenariats stratégiques & Innovations / La Ruche

Créons le plus de passerelles entre les organismes accompagnateurs afin de faciliter la vie aux entrepreneurs.

Caroline Synnett

Pascal Harvey
Directeur général / Réseau SADC-CAE

Le modèle coopératif a cette facilité à penser à l'extérieur de la boite. C'est une clé de réussite pour passer à travers les périodes difficiles.

Pascal Harvey

Vous pouvez dès maintenant visionner cette discussion d’environ 1 heure et ainsi apprécier les rôles que joue et peut jouer l’entrepreneuriat collectif dans notre société.

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Visages de la Coopérative : Bruno Éthier

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Bruno Éthier, directeur de la transition numérique. 

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

J’ai un parcours d’ingénieur en technologies de l’information, en commençant par un baccalauréat en génie informatique à l’Université Laval, puis une maîtrise en génie électrique sur les systèmes miniers de communications sans fil. Ayant 22 ans d’expérience en TI et ingénierie, j’ai été amené à faire de la gestion d’équipe de support TI et de la gestion de projets de développement logiciel.   

Avant d’arriver à la CDRQ, j’ai été dans des domaines assez variés. J’ai notamment fait de la recherche et du développement, mais aussi en consultation publique et parapublique, en aéronautique, en construction navale, en réseautique ainsi que dans le domaine du transport et de la logistique régionaux.  

J’ai eu la chance de vivre et travailler de Québec à Montréal, en passant par l’Abitibi et la Beauce, mais aussi à l’international du Cameroun au Costa Rica en passant par la Croatie.  Je suis fier d’avoir contribué à des projets qui font rayonner le Québec à l’international tel que la C-Series de Bombardier et le ravitailleur de flotte Asterix. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je suis le gestionnaire des projets TI et de l’offre de services numériques. Par exemple, je m’occupe de la restructuration de l’infrastructure technologique (ERP) et du support TI à l’équipe. En plaçant l’humain en priorité, il y a alors une grosse proportion de gestion du changement, des formations et du support direct. On fait donc appel à moi pour tout ce qui touche les technologies de l’information, notre transition numérique, le développement logiciel et le support TI. Je participe souvent aussi à des conférences et des webinaires pour nos membres sur le maintien et l’amélioration continue des processus et systèmes d’entreprise. Mon gros projet actuellement est le déploiement de notre progiciel de gestion intégrée (ERP) dans l’organisation.

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Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ est une belle équipe passionnée de développement régional ! Les collègues ont une expertise vaste et variée, en plus d’être d’agréable compagnie. Je sens qu’ensemble, nous tirons la compétence vers le haut. 

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis une personne polyvalente et diplomate. Analyste, j’aime mettre à profit mes connaissances et les partager. On m’a dit que je suis disponible et rassembleur. 

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Je combine les rôles de directeur des technologies de l’information avec celui d’un conseiller expert en transition numérique. 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime travailler ici parce que nous avons une belle équipe qui fait la différence pour aider le développement des régions du Québec. 

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’adore la photographie, la randonnée, la géopolitique et l’escrime médiévale ! 

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Jacynthe_Beauregard

Visages de la Coopérative : Jacynthe Beauregard

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Jacynthe Beauregard, conseillère en développement coopératif. 

Jacynthe_Beauregard

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Mon parcours témoigne de ma multidisciplinarité et d’une curiosité certaine. J’ai un intérêt énorme et une grande compréhension de l’entrepreneuriat. Cette expérience a été bâtie au cours des dernières années où j’ai eu le privilège de travailler au sein de secteurs variés et avec des personnes aux profils fort différents les uns des autres. À deux reprises, je suis allée de l’autre côté de la clôture : j’ai été moi-même agricultrice biologique et coach en gestion d’entreprise ! Je pense connaître cette réalité parce que l’écoute et l’identification des besoins sont mes fondations.  

Quant à mes études, ma formation à la maîtrise en administration des affaires m’a apporté des connaissances élargies qui me permettent d’intervenir dans plusieurs contextes. De plus, mon baccalauréat en théologie m’apporte encore aujourd’hui un volet éthique très important dans le traitement des dossiers et dans l’analyse. Mon approche est humaine. C’est avant tout une question de valeurs que l’on véhicule. Par ailleurs, j’ai presque complété un certificat en gérontologie. Je vous le dis je suis curieuse ! Je suis portée sur la réflexion, mais également dans l’action. J’ai complété un diplôme d’études collégiales en agriculture qui m’a menée à travailler avec des entrepreneur(e)s agricoles en services-conseils lorsque j’œuvrais au MAPAQ. Si c’était à refaire, je recommencerais. 

Bref, je cumule près de 22 ans d’expérience en entrepreneuriat et en développement local et une dizaine d’années en agriculture. Je suis fière du service à la clientèle constant que j’offre peu importe les chiffres d’affaires et j’adore vulgariser mes connaissances. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je suis heureuse de m’impliquer dans des dossiers comportant des défis, qui demandent de l’expérience et une bonne écoute. Par exemple, je travaille avec des coopératives qui cherchent du financement, dont les enjeux sont majeurs. La finance est un outil de gestion et c’est ma priorité que les groupes promoteurs comprennent les états financiers afin de développer leur autonomie en matière de gestion. D’ailleurs, j’ai souvent travaillé en recherche de financement et en montage financier.  

La naissance d’une entreprise coopérative m’intéresse également. C’est la mise en place des morceaux du casse-tête avec une séquence à respecter. C’est aussi la fondation de la future entreprise et les décisions prises tôt ont des impacts par la suite.   

À ce jour, je suis impliquée au sein de dossiers agricoles et agroalimentaires tant en démarrage, qu’aux étapes du développement et de la consolidation.  J’utilise notamment mes connaissances en administration qu’en agriculture. Je reconnais également l’importance de travailler avec les intervenants locaux et sectoriels de l’écosystème. 

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ, c’est la porte d’entrée pour les projets de coopératives. Nous avons des bureaux partout au Québec et mes collègues connaissent bien leur territoire et ses besoins. Les coopératives ont donc le meilleur des deux mondes : connaissance du territoire et expertises spécialisées ! 

Tes collègues disent de toi que tu es…

Aux premiers abords, on trouve que je suis sympathique et que j’établis le contact facilement. On reconnait aussi que je collabore toujours en équipe. Je suis une personne qui aime informer, vulgariser et partager avec les autres. Pour moi, c’est important de mettre en valeur toutes les personnes d’une équipe. De plus, j’ai un profond respect pour la clientèle, ce qui me permet de gagner la confiance.  

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

J’accompagne les groupes promoteurs dans leur démarrage, et les coopératives dans leur projet de croissance et de consolidation. Je fais des mandats tels que des prévisions financières dans le but d’aller chercher du financement. Ce sont surtout les aspects financiers auxquels je touche, et j’élargis mes horizons avec les mandats de planification stratégique qui comportent aussi l’analyse financière de la coopérative en activité 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

Mes actions servent à combler les besoins des communautés qui autrement ne le seraient pas souvent. De même, mon travail sert ultimement à partager les richesses et à démocratiser le pouvoir. J’aime aussi voir tout l’engagement des administratrices et administrateurs des coopératives. En plus, les collègues sont dédiés à la mission. L’équipe est donc aussi une raison pour laquelle c’est un plaisir de travailler à la CDRQ. 

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je suis créative. Je suis une personne qui adore les projets pilotes ! Cela doit être mon naturel entrepreneurial. Je vois les choses, je comprends vite les processus et surtout, comment on peut les améliorer. J’aime refaire le monde… une coopérative à la fois ! 

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Nada Elkouzi - Ordre du mérite coopératif

Nada Elkouzi — Récipiendaire 2022 de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste du Québec

La Coopérative de développement régional du Québec souhaite souligner les récipiendaires de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois 2022. Parmi ces femmes et ces hommes qui inspirent la passion de coopérer se retrouve deux collègues appréciés : Dominic Deschênes et Nada Elkouzi.

Félicitations ! La CDRQ reconnaît leur immense contribution et leur implication de plus de 20 ans à l’entrepreneuriat collectif.

Nada Elkouzi - Ordre du mérite coopératif

Nada Elkouzi et des valeurs universelles

Plus besoin de prouver que les valeurs coopératives sont universelles. À la CDRQ, cette universalité s’observe chez notre candidate à l’Ordre du mérite coopératif et mutualiste : Madame Nada Elkouzi. Du pays du couchant lointain, où elle est née, jusqu’à la belle province, où elle a pris racine, elle a toujours été en symbiose avec les valeurs associées à la coopération. Si bien, qu’aujourd’hui Madame Elkouzi est l’une des plus grandes apôtres des idéaux collectifs.

Un intérêt croissant

Pourtant, au moment d’effectuer ses premières études supérieures en science économique dans une université marocaine, elle ne possède que très peu de connaissances sur le modèle coop. Au tournant des années 2000, dans le cadre d’études aux HEC Montréal, elle s’intéresse au processus de fusion des caisses populaires Desjardins et rédige quelques articles sur le sujet. Mais surtout, elle analyse les alliances stratégiques et les relations de coopération entre les organisations qui composent l’écosystème de l’économie sociale québécois. Un travail important qui se transformera en mémoire de maîtrise et, ultimement, en une présentation devant des pairs au 68e congrès annuel de l’ACFAS. Dès lors, l’intérêt pour le modèle coopératif et la défense des valeurs ne cessera jamais de prendre de l’ampleur chez Madame Elkouzi.

Le développement d’un Montréal coopératif

Rapidement à la fin de ses études et forte de ses acquis dans le domaine collectif, elle devient conseillère en développement coopératif à la CDR de Montréal-Laval. Poste qu’elle occupe sans interruption pendant 20 ans avec quelques incursions à titre de directrice générale intérimaire et, ultimement, directrice régionale à la suite de la fusion de plusieurs CDR provinciales en 2016. Tout au long de son cheminement, elle aide à stabiliser les relations internes dans l’équipe et noue de nombreux partenariats. Sans compter qu’elle accompagne à la création et conseille directement et indirectement tout prêt de 200 coopératives. Au cours de cette période, elle démontre un intérêt considérable pour le développement de coops qui s’appuient sur les nouvelles technologies avec, entre autres, son implication auprès d’EVA, application de covoiturage et Radish, plateforme pour réunir les restaurants, les livreurs et les gourmands. Elle s’intéresse également aux CTA particulièrement aux reprises d’entreprise par une CTA, et ce, toujours dans la grande région de Montréal qui est son principal terrain de jeu collectif. 

Nada et la loi

Toujours pertinente dans ses observations et structurée dans sa pensée, Nada Elkouzi est une experte de l’environnement légal des coopératives. Si bien, qu’elle est appelée à siéger à deux occasions sur un comité québécois visant à réviser certaines facettes de la loi sur les coopératives. Cette implication de haut niveau s’additionne aux nombreuses heures qu’elle consacre à former de futurs gestionnaires et administrateurs dans le cadre de la formation « Rôles et responsabilités d’un CA ». Dans tous les cas, son expertise profite autant à l’ensemble de l’écosystème qu’aux particuliers. 

S’impliquer pour faire rayonner

Elle fera rayonner les bienfaits de l’entrepreneuriat collectif ainsi que les valeurs coopératives au moment de rédiger des textes pour le Coopoint ou lors d’événement locaux mettant à l’honneur des coopératives et leurs membres. Encore mieux, elle s’implique à titre de membre au succès de nombreuses entreprises collectives et siège sur divers CA de l’écosystème collectif dont celui du Conseil d’économie sociale de l’Île de Montréal. En cours de route, elle participe au développement avec La Ruche et le CQCM du projet de prix Coup de cœur Coop qui permet à des coopératives de bonifier, en cas de succès, les résultats de leur campagne de sociofinancement. Un programme qui verra 26 entreprises collectives se partager plus de 30 000 $ en bonification.

 

Pour Nada Elkouzi, faire des affaires autrement est l’une des principales raisons qui la pousse à promouvoir le modèle coopératif et mutualiste. Elle porte en estime le fait que les entreprises collectives sont responsables socialement. Mais surtout, que ces entreprises véhiculent des valeurs qu’elle partage personnellement et génèrent des impacts positifs non seulement pour les gens directement impliqués, mais aussi pour toutes les parties prenantes de l’organisation.

Ordre du mérite coopératif - Nada Elkouzi
De gauche à droite - Nadine Groulx - Présidente du CQCM; Nada Elkouzi; Fadi Rabbath - Conjoint de Madame Elkouzi; Pascal Coutu - Président de la CDRQ

Qu’est-ce que l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois ?

Les décorations de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois peuvent être accordées à toute personne qui a rendu des services exceptionnels au mouvement coop. D’ailleurs, les récipiendaires 2022 seront mis en lumière lors du Gala de l’Ordre du Mérite qui se tiendra le vendredi 21 octobre 2022, 17 h au Centre des congrès de Lévis

C’est à mettre à votre agenda!

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Dominic Deschênes - Ordre du mérite coopératif

Dominic Deschênes — Récipiendaire 2022 de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste du Québec

La Coopérative de développement régional du Québec souhaite souligner les récipiendaires de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois 2022. Parmi ces femmes et ces hommes qui inspirent la passion de coopérer se retrouve deux collègues appréciés : Dominic Deschênes et Nada Elkouzi.

Félicitations ! La CDRQ reconnaît leur immense contribution et leur implication de plus de 20 ans à l’entrepreneuriat collectif.

Dominic Deschênes - Ordre du mérite coopératif

Dominic Deschênes, développer au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Accompagner des entreprises collectives requiert du temps et de la patience – du temps, pour donner la chance au collectif de démarrer solidement son projet et de la patience, pour fournir au groupe d’entrepreneurs les apprentissages essentiels à la bonne marche de leur projet. Le juste équilibre de ces deux facettes, Dominic Deschênes, les possède et en fait bénéficier depuis plus de 20 ans les groupes qu’il accompagne.

M. Deschênes est un acteur incontournable de l’économie sociale du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il soutient et développe des entreprises collectives sur ce territoire ainsi que ceux du Nord-du-Québec et de la Côte-Nord depuis 2002. Entré à la CDR à titre de conseiller en développement coopératif, il en deviendra tour à tour directeur par intérim puis directeur général et directeur régional à la suite de la fusion des CDR en 2016. À ce titre, lorsque l’on évolue pendant toutes ces années et à tous ces niveaux dans un tel environnement, on devient automatiquement connecté avec son milieu. En d’autres termes : une référence.

Développer le modèle par la recherche

En 2008, en parallèle à son travail de conseiller en développement coopératif, M. Deschênes entame une maîtrise en études et interventions régionales à l’Université du Québec à Chicoutimi. Il conclut le tout avec le dépôt d’un mémoire portant sur l’identité coopérative. Cet important travail de recherche contient, entre autres, un plan national d’éducation et de promotion des traits caractéristiques du modèle coopératif. La grande qualité de son mémoire lui permet d’obtenir une bourse d’excellence et le tout premier A+ de l’histoire du programme de maîtrise. Sans compter que plusieurs acteurs du milieu coopératif soulignent l’immense valeur de sa recherche. Dès lors, M. Deschênes se fait un nom dans l’écosystème collectif québécois.

Une référence coop

Notre lauréat compte à son actif l’accompagnement direct et indirect de plus de 200 coopératifs tant en phase de démarrage qu’en services-conseils. Il s’implique dans divers comités de développement régional et siège sur plusieurs conseils d’administration dont celui, entre autres, du Pôle régional en économie sociale du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Tout au long de son évolution professionnelle, il conseille une vingtaine de projets en reprise d’entreprise en mode collectif et analyse plusieurs dossiers de financement, entre autres, dans le cadre du Fond Essor dont il est l’un des maîtres d’œuvre en collaboration avec Desjardins et le CQCM. En 2016, à titre de directeur général, il participe proactivement aux tables de discussions concernant la possible fusion des CDR du Québec. Son ascendant et ses positions nuancées permet au plan de progresser vers la fusion des différentes CDR pour former la nouvelle CDRQ. Sa polyvalence est bénéfique aux groupes d’entrepreneurs et plusieurs acteurs de l’écosystème collectif le consultent fréquemment sur divers dossiers afin de profiter de ses lumières et de ses vastes connaissances.

Des valeurs incarnées

Mais aux yeux de beaucoup, une chose distingue M. Deschênes : il sait accorder toute son attention à chaque personne qu’il côtoie, et ce, même au cœur d’un collectif. De cette manière, il s’assure d’un contact personnalisé et sincère avec toutes les parties prenantes des dossiers qu’il pilote. Cette approche lui permet de faire percoler efficacement les valeurs coopératives auprès des individus et, par le fait même, auprès du groupe accompagné. Ses nombreuses années d’expérience l’ont amené à être d’une grande honnêteté et transparence avec les promoteurs, même avec ceux dont la viabilité du projet collectif est plus faible. En fait, lorsqu’il démarre des mandats, il établit rapidement et constamment des climats de confiance, de respect et dignité humaine. Des principes qu’il applique tout autant aux membres de son équipe qu’aux groupes d’entrepreneurs qu’il accompagne.

 

Dans tous les cas, Dominic Deschênes a largement prouvé que porter les valeurs et développer le modèle coopératif n’est pas le fruit de projets flamboyants et d’une présence sur toutes les tribunes. Il s’agit plutôt d’un long chemin qu’il faut entreprendre avec temps et patience pour s’assurer que les racines collectives s’incrustent à long terme au cœur des projets développés.

Dominic Deschênes - Ordre du mérite
De gauche à droite : Nadine Groulx - Présidente du CQCM; Dominic Deschênes; Guylaine Girard - Conjointe de M. Deschênes; Pascal Coutu - Président de la CDRQ

Qu’est-ce que l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois ?

Les décorations de l’Ordre du Mérite coopératif et mutualiste québécois peuvent être accordées à toute personne qui a rendu des services exceptionnels au mouvement coop. D’ailleurs, les récipiendaires 2022 seront mis en lumière lors du Gala de l’Ordre du Mérite qui se tiendra le vendredi 21 octobre 2022, 17 h au Centre des congrès de Lévis

C’est à mettre à votre agenda!

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Visages de la Coopérative : Stéphane Rémillard

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Stéphane Rémillard, directeur régional Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches.

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

J’ai fait une maîtrise en relations internationales avec des notions de droit, d’économie, de gestion et de sciences politiques. Je possède aussi un diplôme spécialisé en coopération et développement international.

Dans mon cheminement, j’ai été amené à des postes de direction et de coordination enrichissants tels qu’au Centre culturel de Gravelbourg en Saskatchewan, Conseil culturel fransaskois et à la Société historique de la Saskatchewan. J’ai pu y faire notamment la gestion d’équipes bénévoles de plus d’une centaine de personnes. Bref, mes nombreuses expériences comme gestionnaire, agent de développement économique ou encore, à titre de conseiller en tourisme auprès du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, m’ont permis d’être à l’écoute et de développer mes connaissances en entrepreneuriat.

À travers ce parcours, deux projets qui me tiennent particulièrement à cœur ont vu le jour. D’abord, le démarchage que j’ai fait auprès du gouvernement pour développer une société d’État dédiée aux industries culturelles a débouché sur la création de Creative Saskatchewan. Ensuite, avec la Société historique de la Saskatchewan, j’ai réussi à conclure des ententes avec de grandes institutions patrimoniales de la province pour livrer des reconstitutions historiques avec notre troupe.

En observant mon parcours, je me sens fier de mon implication dans les milieux coopératifs et communautaires au Québec et en Saskatchewan depuis plus de 20 ans. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je chapeaute principalement des mandats en lien avec l’intelligence territoriale et le développement d’affaires dans la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. J’aime relever des défis qui permettent d’améliorer l’offre de services auprès des promoteurs, mais aussi d’harmoniser nos relations avec nos partenaires comme les Pôles d’économie sociale, les MRC et les divers organismes de développement régional.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ est un employeur d’exception, bien ancrée dans son milieu et qui offre de bonnes conditions d’épanouissement professionnel! C’est un lieu de travail très différent où il est facile de se sentir mobilisé.

 

Tes collègues disent de toi que tu es…

On reconnaît la détermination que je peux avoir afin d’atteindre un résultat. Je suis une personne avec une grande capacité à trouver des solutions et à penser en dehors de la boîte.

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Comme directeur régional, mon rôle est d’être littéralement la porte d’accès aux services de la CDRQ pour les groupes promoteurs. On peut dire que je sers de point d’ancrage régional. Je suis donc responsable d’identifier les occasions d’affaires et promouvoir l’entrepreneuriat collectif sur le beau territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime particulièrement travailler à la CDRQ en raison de l’agréable climat de travail, l’esprit d’équipe positive et surtout, le sentiment de répondre aux besoins des gens.

Ton talent caché, ce serait quoi ?

J’essaye d’être le plus transparent possible, je suis donc sans secrets !

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Semaine de la coopération : 16 au 22 octobre 2022

La semaine de la coopération, qui se déroulera cette année du 16 au 22 octobre 2022, est l’occasion de découvrir la coopération ! Participez aux nombreuses initiatives des coopératives et des mutuelles du Québec.

4 à 6 : Intercoopération au Bas-Saint-Laurent

Les coopératives sont invitées au 4 à 6 : Intercoopération au Bas-Saint-Laurent. L’événement aura lieu le mercredi 12 octobre prochain, dès 16h, dans les lieux suivants : La Centrale Matanie à Matane, Restaurant Central Café à Rimouski et Le Caveau des Trois-Pistoles à Trois-Pistoles. L’événement, organisé par Desjardins, La Coop Purdel et la CDRQ, est l’occasion de souligner le lancement de la semaine de la coopération 2022.
 

Activité d'intercoopération dans Montréal-Laval

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Nada Elkouzi

Visages de la Coopérative : Nada Elkouzi

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Nada Elkouzi, directrice régionale Montréal-Laval.

Nada Elkouzi

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

J’ai fait mes études supérieures en sciences économiques dans une université marocaine. Puis, début 2000, dans le cadre d’études aux HEC Montréal, je me suis intéressée au processus de fusion des caisses populaires Desjardins. J’ai finalement analysé les alliances stratégiques et les relations de coopération entre les organisations qui composent l’écosystème québécois de l’économie sociale pour mon mémoire de maîtrise. Plus récemment, j’ai entamé un microprogramme de 2e cycle pour approfondir mes connaissances en développement local.

Rapidement à la fin de mes études, je deviens agente de développement à la CDR de Montréal-Laval où j’ai coordonné un programme de démarrage d’entreprises coopératives. Par la suite, j’ai assuré l’intérim de la direction régionale avant de devenir directrice régionale en 2018.

Faire des affaires autrement est l’une des principales raisons qui me poussent à promouvoir le modèle collectif depuis plus de 21 ans. Ce que j’aime des entreprises collectives c’est leur façon d’être responsables socialement et de générer des impacts positifs non seulement pour les gens directement impliqués, mais aussi pour les milieux.

Je suis particulièrement fière d’avoir accompagné le démarrage de nombreuses entreprises coopératives qui contribuent positivement à leur communauté et qui existent toujours après plusieurs années, même après le départ de leurs membres fondateurs.

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je travaille activement sur le développement de l’entrepreneuriat collectif du territoire de Montréal et Laval en raison de mon rôle. Je détiens une expertise en reprise collective d’entreprises, en particulier les coopératives de travailleurs actionnaires ainsi que dans le transfert d’OBNL et de sociétés par actions en coopératives.

On fait aussi appel à mes connaissances en ce qui a trait à l’environnement légal des coopératives sur plusieurs mandats. Par exemple, j’ai été appelée à siéger à deux occasions sur un comité québécois visant à réviser certaines facettes de la loi sur les coopératives. J’ai été amenée aussi à former des gestionnaires et des conseils d’administration sur la gouvernance des coopératives.

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ est une organisation qui se préoccupe du bien-être de ses membres travailleurs et qui porte une belle mission. On y effectue un travail valorisant :  rencontrer des entrepreneur(e)s passionné(e)s, toucher à une diversité de secteurs d’activités et suivre un projet de l’étape de l’idée jusqu’à la concrétisation. On aide des personnes à répondre à leurs besoins et aux besoins de leur communauté à travers un modèle d’entrepreneuriat où l’être humain est au cœur des décisions.

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis une personne travaillante et fiable. Je travaille toujours dans le respect des autres et en cherchant comment être serviable avec mes collègues.

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Je travaille dans une organisation qui offre des services-conseils aux coopératives existantes et aux futur(e)s entrepreneur(e)s qui souhaitent démarrer leur entreprise sous la forme collective. Je les informe sur les différentes options, sur les avantages et les particularités du modèle coopératif et je les oriente vers les bonnes ressources, à l’interne comme à l’externe, pour les accompagner dans la réalisation de leur projet ou dans le développement de leur entreprise.

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

J’aime travailler à la CDRQ parce que je crois profondément aux bienfaits de l’entrepreneuriat collectif sur les personnes et sur les collectivités. Bien sûr, je partage les valeurs véhiculées par le modèle coopératif. Je crois fondamentalement que le monde serait bien meilleur avec plus d’entreprises collectives!

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je suis une bonne cuisinière ! Sinon, j’aime être à l’écoute et aider les autres.

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Flottille atteint son objectif de financement participatif

Flottille artisan·e·s libraires, la librairie coopérative aux Îles-de-la-Madeleine a reçu une bonification de son financement participatif sur La Ruche, grâce au programme Effet Coop. Offert par la CDRQ et le CQCM, ce programme permet de toucher 10% additionnel, conditionnel à la réussite de la campagne. Découvrez cette librairie indépendante dans la communauté insulaire. Située à Cap-aux-Meules, la coop souhaite aménager un espace dédié à la jeunesse dans la librairie et à faire acquisition des livres qui rempliront ses rayons.

Le projet de Flottille

Depuis de nombreuses années, le rêve de faire naître une librairie indépendante dans la communauté insulaire se dessinait. Les temps incertains que nous traversons ont soufflé sur le brasier et attisé l’urgence de propulser ce rêve. Ainsi s’implante aux Îles-de-la-Madeleine la librairie coopérative, indépendante et généraliste.

L’identité de la librairie repose sur la diversité du fonds littéraire et sur une présence forte de la littérature qui stimule la pensée. De plus, la vie culturelle en librairie, notamment autour du livre jeunesse, participera au rayonnement de cette littérature et à la valorisation de la lecture chez les jeunes.

Jeanot Gagnon (administrateur), Mélodie Caron (coordonnatrice) et Patrice Blais (directeur régional - CDRQ).

LE PROGRAMME EFFET COOP

Connaissez-vous le programme EFFET COOP ? Anciennement, nommé programme Coup de cœur, il s’agit d’une initiative du CQCM. Coordonné par la Coopérative de développement régional du Québec, le programme vise à offrir une bourse à une coopérative qui aura atteint son objectif de financement participatif sur La Ruche. En effet, l’objectif est de soutenir les coopératives qui font appel au financement participatif comme source complémentaire pour leur démarrage ou leur développement.

Pour Flottille, la CDRQ soutient le projet par une subvention de 2400 $, conditionnelle à la réussite de la campagne. En outre, la campagne de financement participatif a été un réel succès ! En effet, la coop a amassé plus de 14 900 $, en dépassant leur objectif de 12 000 $.

LES RETOMBÉES DU PROJET

En bref, le montant amassé contribuera à l’acquisition du fonds littéraire jeunesse, à l’aménagement de la section jeunesse et à la fabrication de l’ameublement. C’est pourquoi une section jeunesse, accueillante et conçue comme un espace de vie, occupe une place de choix dans l’aménagement de la librairie. La librairie pense aussi aux parents et aux grands-parents qui accompagneront leurs petit·e·s à l’heure du conte le samedi matin. Le lieu aménagera notamment un comptoir et s’équipera d’une machine à café.

Pour en savoir plus sur Flottille, c’est par ici !

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Visages de la Coopérative : Martin Noël

Fière de son équipe, la Coopérative de développement régional souhaite présenter les visages qui la composent.

Dans cet article, rencontre avec Martin Noël, conseiller principal en développement coopératif transformation numérique et commercialisation 

À quoi ressemble ton parcours professionnel ?

Je possède plus de 20 années d’expérience dans l’industrie de la recherche marketing et en développement des affaires où j’ai exercé les fonctions de gestionnaire pendant plusieurs années. J’ai aussi dirigé une coopérative de taxi, Taxi coop Québec, pendant son redressement. 

Dans mon cheminement, j’ai travaillé beaucoup en concepts d’intelligence d’affaires et en business-to-business (B2B). Ainsi, j’ai pu mettre à profit mes compétences en planification stratégique, en stratégie d’entreprise et transformation numérique. Par exemple, à titre d’analyste d’affaires, j’ai pris en charge plusieurs projets de développement technologiques à partir de l’offre de service jusqu’à la mise en production et la livraison finale. 

Côté étude, j’ai fait diverses formations qui m’ont mené à ces expériences. J’ai d’abord réalisé un certificat en intelligence d’affaires, puis une formation en gouvernance des sociétés par l’institut de la gouvernance. J’ai ensuite complété un MBA pour cadre. Pour approfondir certains sujets, j’ai aussi suivi une formation à la gestion des liquidités et une formation sur la finance solidaire par le RISQ. 

En observant mon parcours, je me sens fier d’avoir réussi à faire croître les entreprises tout en restant humain et socialement responsable. 

Quels projets ou défis aimes-tu relever ?

Je chapeaute principalement des mandats en transformation numérique, en redressement financier, en sondages et études de faisabilité.  

Mes projets sont assez différents et donc avec une gamme d’enjeux à bien cibler. Par exemple, je peux être amené à démontrer la viabilité d’un modèle d’affaires à l’aide de prévisionnelles financières, obtenir les meilleures conditions de financement possibles grâce à des négociations, ou encore, accompagner une coopérative dans l’analyse et la visualisation de données.  

Je suis particulièrement fier du travail réalisé avec les Librairies indépendantes du Québec. J’ai œuvré entre autres sur un diagnostic numérique, l’évaluation de l’environnement d’affaires et la suggestion d’un plan d’action. Leur planification stratégique s’avère concrètement utile et elle va guider leur développement pour les 3 prochaines années. 

Formations - CDRQ

Qu’est-ce que tu aimerais dire à un(e) nouveau(-elle) collègue ?

La CDRQ est une entreprise bienveillante envers son équipe et envers sa clientèle. Cest une grande qualité. Ici, on ne cherche pas à faire pression sur le personnel dans le but de presser le citron des clients. On sent vraiment que les valeurs sont à la bonne place. Par ailleurs, la mission de lorganisation vise le développement économique. Si cest ça qui vous branche, vous êtes au bon endroit! Vous allez travailler avec des gens passionnés! 

Tes collègues disent de toi que tu es…

Je suis quelqu’un de rigoureux, analytique, fiable et efficient. Aussi, comme je suis pragmatique, on me dit souvent que je m’exprime en peu de mots. Je me considère un peu comme le collègue zen de l’équipe! 

Comment expliquerais-tu ton rôle dans notre organisation ?

Jaccompagne les coopératives dans leur besoin en matière de commercialisation de leur produit et dans le domaine de la transformation numérique. Mon rôle est aussi dencadrer le processus ou les pratiques dans ces domaines afin dassurer un niveau de qualité uniforme et de former les collègues à ses meilleures approches au besoin. 

Pourquoi aimes-tu travailler à la CDRQ ?

Jai travaillé longtemps pour de grandes entreprises qui ont uniquement le profit pour objectif pour finalement réaliser limportance pour moi de travailler avec des gens qui ont le bien commun en tête. Quand cest prioritaire pour toi laspect humain, la responsabilité sociale des entreprises et les valeurs de démocratie et de partage, il faut bosser avec des organisations qui y croient, elles aussi. Bref, jaime travailler à la CDRQ parce que sa mission et nos clientèles sont alignées sur mes propres valeurs. 

Ton talent caché, ce serait quoi ?

Je cuisine un excellent risotto (le meilleur!). 

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Activité d’intercoopération – Un panel de coopératives innovantes

La CDRQ – bureau de Montréal-Laval est fière de vous inviter à cette activité d’intercoopération gratuite. Pour la semaine de la coopération, venez découvrir et échanger avec un panel de coopératives innovantes animé par Stéphane Desjardins, journaliste et rédacteur en chef revue Coopoint.

Assistez au panel : L’innovation et la résilience pour s’adapter aux défis du siècle

Voici les trois panelistes :

  • Alexandre Gagnier, directeur général Coopérative des professeurs de musique

La Coopérative des professeurs de musique a dû poursuivre ses cours de musique de façon entièrement virtuelle. Elle a dû s’adapter rapidement pour offrir des cours à distance à ses clients. Son directeur général, Alexandre Gagnier, nous parlera de cette conversion forcée dans les circonstances et du virage qu’elle a pris pour assurer sa pérennité tout en continuant de supporter ses professeurs membres.

 

  • Cindy Vaucher, co-fondatrice et coordonnatrice générale Retournzy Coop de solidarité

Retournzy Coop de solidarité est une réponse écologique à la problématique des contenants à usage unique utilisés dans les restaurants. Cindy Vaucher, co-fondatrice, reviendra sur la genèse du projet et nous parlera de la solution clés en main proposée aux restaurants montréalais.

 

  • Dominique Bertrand, directrice des ressources humaines, Caisse d’économie solidaire

Dominique Bertrand, directrice des ressources humaines à la Caisse d’économie solidaire, nous parlera de l’implantation des nouveaux modes de travail effectuée dans la foulée de la pandémie et qui se traduit à travers l’aménagement surprenant des nouveaux locaux de son centre de services montréalais et des retombées positives sur les employés et sur le climat de travail.

*Notez que l’activité est gratuite mais, votre inscription est obligatoire.

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Les lauréats du Gala Mérite coopératif 2022

La Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) – bureau de l’Estrie est fière de dévoiler les sept lauréats de son Gala 2022 du Mérite coopératif. L’événement se déroulait le 22 septembre au Delta de Sherbrooke, sous la présidence d’honneur de Marie-Ève Rocheleau, directrice générale de CoopTel .

Christyne Lavoie : ‘’Personnalité coopérative 2022’’

Prix présenté par Cooptel et Desjardins Entreprises Estrie
Christyne Lavoie s’implique depuis 10 ans au sein de coopératives telles que l’Accorderie de Sherbrooke, la Coopérative d’habitation des Cantons de l’Est et la Fédération des coopératives d’habitation de l’Estrie. À la présidence de ces organismes, elle a œuvré au démarrage d’un café et d’un projet visant l’inclusion des ainés. Elle a jumelé sa passion coopérative à ses études de maîtrise en gérontologie. Ses travaux sur les modèles d’habitation pour ainés et pour les communautés ont motivé la mise sur pied d’un comité national de la Confédération québécoise des coopératives d’habitation où elle est par la suite devenue administratrice.  En 2021, elle fut finaliste du prix Majella-St-Pierre qui souligne l’engagement coopératif des jeunes québécois de 18 à 35 ans.

Niska : prix ‘’Grande distinction’’

Prix présenté par la Fédération des coopératives d’habitation de l’Estrie
Coopérative de travail fondée en 2005, Niska est une firme-conseil spécialisée en développement collectif et en processus collaboratifs. Au-delà des nombreux mandats réalisés, l’engagement de la coopérative dans sa communauté passe par l’implication de chacun de ses membres, des citoyens avertis qui sèment et nourrissent la culture Niska. Depuis 2015, l’équipe Niska collabore avec la Scop Accolades, une organisation française avec qui elle partage sa soif de transformation sociale. Outre les bénéfices financiers qu’elle tire de ce partenariat, la relation avec Accolades lui a permis de signer une entente en 2022 avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires afin de déployer l’approche d’impact collectif.

La coopérative de solidarité du Cégep de Sherbrooke : prix ‘’Gouvernance et Communauté’’

Prix présenté par le Pôle d’entrepreneuriat de l’Estrie
La COOP du Cégep fait partie intégrante de la communauté collégiale. Quelque 50 000 $ de trop-perçus ont été versés à la Fondation du Cégep dans le but de remettre quarte bourses annuellement. Elle a aussi octroyé près de 5 700$ en 2021-2022 en contributions et commandites. C’est la coopérative qui embauche le plus d’étudiants au Québec, soit une vingtaine à l’année et plus d’une trentaine lors de la rentrée scolaire. Elle accueille également les Gens du plateau, un organisme s’occupant des personnes avec déficience. L’environnement faisant partie de ses valeurs, la vaisselle lavable à la cafétéria est la norme, elle a réduit la viande rouge de son menu et ajouté des options végétariennes. La Coopérative s’est également investie pour déployer sur l’ensemble du campus la collecte à trois voies.

La Coopérative d’habitation Havre des Pins remporte le prix ‘’Innovation’’

Prix présenté par Restech Groupe Conseil Associé
En 2010, la Confédération québécoise des coopératives d’habitation créait un nouveau concept de coopérative d’habitation où les membres devenaient propriétaires de leur unité condo/coop au lieu d’être locataires. Une avenue facilitant l’accès à la propriété à moindre coût . En mai 2017 naissait ainsi à Sherbrooke la première coopérative de propriétaire au Québec. L’objectif : construire cinq immeubles comptant chacun 24 unités condos/coop. Les défis ont été nombreux, mais en novembre 2020, le 1er immeuble était occupé à 100% par ses membres et en début de l’année 2022, le 2e immeuble était également vendu et occupé entièrement. La vie à l’intérieur de ces deux immeubles coopératifs est aujourd’hui bien organisée : les comités se sont mis en place, les membres collaborent et s’entraident.
 

CIGN radio coopérative remporte le prix ‘’Développement’’

Prix présenté par Investissement Québec
CIGN offre une présence en ondes 24 heures par jour, une émission matinale s’appuyant sur des animateurs bénévoles, de la musique, des nouvelles, des présences lors d’événements. La radio coopérative a aussi joué un rôle dans la relance économique d’après-pandémie de la MRC de Coaticook avec Lance la relance qui a permis d’injecter plus de 35 000$ dans l’économie des petits commerces. Avec les revenus publicitaires et du Radio-Bingo en forte hausse due à la pandémie, son chiffre d’affaires est passé de 45 000 $ en 2012 à plus d’un million de dollars en 2021. CIGN a lancé l’an dernier sa première web-série sur les attraits touristiques de la région. Et, pour ses 10 an, elle s’est donné une nouvelle image et a refait son site web pour y intégrer des balados. 

Cooptel remporte le prix ‘’Développement’’

Prix présenté par la Coopérative funéraire de l’Estrie
Née à Valcourt et en service depuis près de 80 ans, Cooptel est devenue un joueur majeur en matière de fibre optique à la maison pour les services de télévision, d’Internet et de téléphonie, particulièrement en milieu rural. En 2023, après 4 ans de croissance importante, Cooptel aura investi pas moins de 100 millions $ dans son développement et elle a encore de nombreux projets à réaliser. Comme entreprise d’économie sociale, elle veut aider les communautés, que ce soit par des commandites ou des tarifs coopératifs.  Elle redonne également à ses membres avec des ristournes  totalisant chacune plus d’un demi-million $. Près de ses membres, Cooptel l’est également de ses employés, détenant la qualification Employeur remarquable.

Coopérative d’habitation des Cantons-de-l’Est remporte le prix ‘’Milieu de vie exceptionnel (Habitation)’’

Prix présenté par Promutuel Assurance
Au moment où le coût du logement explose, la Coopérative d’habitation des Cantons de l’Est se distingue avec un coût moyen pour un logement de 546 $ par mois, comparativement à 732 $dans un logement non-coop (données de la SCHL). À cela s’ajoutent des subventions au logement. C’est donc 1 051 222 $ qui sont resté dans les poches de ses 373 membres en 2021! La CHCE joue aussi un rôle important dans la revalorisation des quartiers par l’achat d’immeubles délabrés qu’elle rénove. En début d’année, elle avait d’ailleurs sept projets totalisant 140 nouveaux logements. Dans son plan stratégique, on y retrouve cinq enjeux, dont les pratiques écoresponsables qui se traduisent par différentes actions : compensation des gaz à effet de serre émis par la Coopérative par la plantation d’arbres, compostage domestique, barils récupérateurs d’eau de pluie, etc.

Pour terminer, la CDRQ tient à féliciter toutes les personnes et les coopératives finalistes et lauréates qui contribuent au développement régional de l’Estrie. Merci également à l’ensemble de nos partenaires : Cooptel, coopérative de télécommunication, Desjardins Entreprises Estrie, Fédération des coopératives d’habitation de l’Estrie, Pôles d’entrepreneuriat collectif de l’Estrie, Coopérative funéraire de l’Estrie, Investissement Québec, Promutuel Assurance Centre-Sud, Restech Groupe Conseil Associé.

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Bilan 2022 – Saguenay-Lac-Saint-Jean / Côte-Nord

Voici le bilan 2021-2022 du bureau régional du Saguenay-Lac-Saint-Jean / Côte-Nord de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ).

Bien que nous apprenions à mieux vivre avec, la pandémie a encore une fois joué un rôle important au cours de la dernière année.  Plusieurs coopératives du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord ont souffert de ses impacts, notamment dans le secteur du tourisme et des loisirs.  Heureusement, certaines coopératives ont profité du contexte pour identifier de nouvelles opportunités et accroître leurs activités. Plusieurs ont ainsi connu des années records. 

Huit nouvelles coops

Une quinzaine de coopératives ont bénéficié du soutien et de l’accompagnement professionnels des conseillers de la CDRQ pour mettre de l’avant leur projet de développement.  Au total, la CDRQ a dispensé près de 600 heures d’accompagnement, permettant de maintenir ou consolider environ une centaine d’emplois. Nous remercions le CQCM et son programme bêtatron qui ont financé 2 coopératives sous forme de subvention pour près de 12 000 $ d’honoraires payés à la CDRQ. En termes de création coopérative, nos deux régions ont vu l’émergence de huit nouvelles coopératives générant 15 nouveaux emplois et près de 450 membres ont capitalisé leur entreprise collective pour un montant total d’environ 2 M$. Des huit coops, trois sont considérées comme étant une reprise collective et quatre opèrent dans le secteur de l’agroalimentaire.

Bien que toutes les nouvelles coopératives aient leurs particularités, la Coopérative de solidarité Le Relait s’est attaquée à la problématique de l’épuisement et la préservation de la santé physique et mentale vécut par plusieurs producteurs agricoles. Elle leur offre un service structuré de remplacement de main-d’œuvre afin qu’ils puissent prendre des vacances ou des congés en cas de maladie, accident, décès ou toutes autres obligations.

Une concertation qui rapporte

Concernant notre ancrage régional, nous avons conclu trois ententes de partenariat : 1- la CDRQ, le Pôle d’économie sociale du SLSJ, le CTEQ et Forgescom unissent leurs forces dans l’accompagnement et la promotion de la reprise collective; 2- dans le cadre d’un projet pilote de la mesure 17 du PAGES, la CDRQ, les Pôles d’économie sociale du SLSJ et de la Côte-Nord collaborent à l’accompagnement des OBNL et des coopératives dans leur projet de capitalisation par l’entremise d’émission de parts privilégiées ou d’obligations communautaires; 3- toujours dans le cadre d’un projet pilote, relié cette fois à la mesure 2 du PAGES, la CDRQ et le Pôle d’économie sociale du SLSJ coopèrent dans l’accompagnement des promoteurs qui veulent démarrer un OBNL. Finalement, j’ai réalisé près de 80 rencontres avec ses partenaires régionaux pour développer des projets communs ou promouvoir le modèle coop et la CDRQ. 

Concrètement, cette concertation a permis de s’attaquer collectivement à la problématique de la pénurie de main-d’œuvre, qui est souvent amplifiée par la pénurie de logements des travailleurs. Plusieurs acteurs localisés dans la MRC du Fjord (CDRQ, SADC du Fjord, MRC du Fjord, Services Québec, Municipalités, entreprises, etc.) ont uni leurs efforts pour financer une étude de faisabilité d’un concept d’hébergement de travailleurs et de mutualisation de services RH. Ce mandat réalisé par la firme Synergie Marketing, en collaboration avec la CDRQ et Les Maîtres d’œuvre Hovington Gauthier architectes, propose une solution à ces problématiques ainsi que les différents enjeux et paramètres pour sa réalisation. Ce projet est à suivre en 2022, car il suscite beaucoup d’intérêt auprès de plusieurs acteurs socioéconomiques de la région, mais aussi à l’échelle du Québec.

Des projets prometteurs

Enfin, en terminant ce bilan 2021-2022 Saguenay-Lac-Saint-Jean / Côte-Nord, l’année 2022-23 s’annonce prometteuse avec une douzaine de projets de coopérative en processus de démarrage, mais aussi avec des projets d’accompagnement de coopérative par l’équipe de conseillers coopératifs de la CDRQ. Si la pandémie a eu son lot d’impacts négatifs, elle a aussi permis à nos coopératives et la société dans son ensemble de prendre conscience de l’importance de se mettre au diapason de nouvelles technologies numériques. À cet égard, une de nos coopératives de la Côte-Nord vient de signer une entente de services avec nos experts de la CDRQ pour les accompagner dans leur démarche de transition numérique, profitant du même coup du nouveau programme gouvernemental, les soutenant financièrement pour 80% de coût de l’intervention.   

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Bilan 2022 – Montréal-Laval

Voici le bilan 2021-2022 du bureau régional de Montréal-Laval de la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ).

L’année 2021-2022 est une année bien remplie au cours de laquelle la CDRQ a connu de grandes transformations avec l’entrée en vigueur du nouveau plan de développement organisationnel adopté par le conseil d’administration. Ainsi, depuis le 1er avril 2021, les coopératives montréalaises et lavalloises ont désormais accès à l’ensemble des expertises présentes à la CDRQ, peu importe leur région d’attache. L’affectation des conseillers et conseillères se fait désormais en fonction des besoins des coopératives et non plus en fonction des ressources disponibles dans la région. 

Nos collaborations

Notre bureau régional a participé, en collaboration avec le Pôle régional d’économie sociale de Laval (PRESL) à l’appel de projets du ministère de l’Économie et de l’Innovation dans le cadre du programme de soutien à l’économie sociale, une mesure qui découle du Plan d’action gouvernemental de l’économie sociale 2020-2025. Ce projet-pilote, qui s’échelonne sur une période de 3 ans, nous permettra de déployer notre offre d’accompagnement au démarrage aux organismes à but non lucratif qui ont une activité marchande. Ainsi, les promoteurs de projets d’OBNL lavallois seront désormais accompagnés conjointement par la CDRQ et le PRESL, en collaboration avec Développement économique Laval. Ce partenariat contribuera sans aucun doute à faire émerger de nouvelles entreprises collectives à Laval.

Promotion de l’entrepreneuriat collectif

Nous avons participé à plusieurs activités de promotion de l’entrepreneuriat collectif en collaboration avec plusieurs partenaires dont le Conseil d’économie sociale de l’Île de Montréal (CÉSÎM), l’organisme d’accueil PROMIS, L’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI) et HEC Montréal. Nous avons également participé à l’enregistrement et à la diffusion d’un balado sur les différentes formes juridiques, une initiative de Formation Korpus du Centre de services scolaire de Laval. Ces activités ont vu participer 236 personnes parmi plusieurs clientèles : personnes immigrantes, étudiants, futurs entrepreneurs, etc. 

De gauche à droite : Christophe Coltey, France Gosselin, Jack Cohen, Florian Maysonnave, Geneviève Bélanger Villanueva, Cindy Vaucher, Nada Elkouzi (directrice régionale à la CDRQ), Audrey Leynaert. Photo prise par Belvédère, agence de communication.

Mandats menés

Nous avons pu accompagner 40 coopératives et projets, dont 7 coopératives nouvellement constituées. Notre équipe a réalisé 11 mandats en accompagnement de coopératives déjà établies, sans compter les 22 projets en cours de nouvelles coopératives et qui vont pouvoir débuter leurs opérations au cours de l’exercice. C’est ainsi que notre territoire a contribué à la création de 29 nouveaux emplois et au maintien de 173 emplois. 

L’exercice en cours s’annonce déjà prometteur avec l’accompagnement de plusieurs projets, dont trois en tant que reprises collectives. Afin de soutenir ces coopératives membres dans leur gestion et leur développement, la CDRQ a bonifié son offre de services dans quatre champs d’expertise : Gouvernance et vie associative, Management et opérations, Finances, Commercialisation et transformation numérique. 

Je remercie les membres du Comité coopératif régional, Martin Grenier (Coopérative de solidarité du Réseau de la petite enfance william.coop), Jonathan Falardeau (Le Tiers-Lieu, Coop de solidarité), Pierre-Alain Cotnoir (Coop de solidarité WEBTV) et Jean Soublière (Maison de la coopération du Montréal métropolitain, Coop de solidarité) pour leur participation active aux réunions du CCR. Leur apport est nécessaire pour identifier les opportunités de développement sur notre territoire, mais aussi pour concevoir des activités qui répondent aux besoins de nos membres. 

En terminant ce bilan 2021-2022 Montréal-Laval, je remercie mes collègues qui ont accompagné les coopératives de notre territoire. Je remercie particulièrement Othmane Khaoua et Julie Gonthier-Brazeau